31/07/2023

Dernière de Juillet

Pendant que des retraités privilégiés s'amusent dans le Grand-Est, de malheureux travailleurs continuent de rouler dans le 28, notamment ce dernier dimanche de juillet. C'est le sort de Benoît et Yoann, fort heureusement soutenus par le néanmoins retraité Philippe G.

Comme chacun le sait, les profils vernolitains sont bien loin du niveau de celui des mussipontins, alors il faut trouver des subterfuges pour animer les sorties. C'est pourquoi Yoann, que l'on a déjà connu avec des soucis de transmission, s’est permis de tordre un maillon de chaîne dans la fourchette de son dérailleur pour bien montrer comme il était habile avec un dérive-chaîne. Il semble ainsi vouloir s'impliquer encore un peu plus dans le Challenge Casse.

En fin de parcours, le trio rattrapa Pierre qui avait anticipé le départ d'une demi-heure. La parité était parfaite : 2 actifs et 2 retraités.

Yoann, le roi du dérive-chaîne


29/07/2023

SF2023 - Samedi

Rien d'intéressant aujourd'hui ! Tout le monde a le cafard parce que c'est le dernier jour. Et en plus, on va avoir du soleil ! Une vraie galère quoi ! Pour les parcours, on va retrouver le quatuor habituel sur le parcours de 89 km. Daniel va faire son petit 153 km, et Michèle va s'adonner à son dada en allant grimper des cols.

Le ciel reste menaçant, mais on ne verra pas la pluie de toute la journée

Premier arrêt collation à 10h06 - Ah ben oui ! Quand il ne pleut pas, il y a plus de monde.

Après une petite boucle d'une trentaine de kilomètres, on se retrouve au même point à 12h30, à Verny, pour la pause déjeuner. Il y a tellement de monde qu'aucune table n'est libre. Le quatuor est contraint de manger sur l'herbe. On est à la limite du scandale.
Par chance, le soleil commence à taper


L'aventure continue. C'est le septième jour de suite, et il faut reconnaître que ça commence à coincer un peu. Mais l'arrivée du beau temps redonne de la pêche. On repart pour les 40 derniers kilomètres.

Un petit ruban de cyclos. Ciel toujours chargé, mais la chaleur monte

Pendant ce temps, en solitaire, Michèle réalise ses objectifs un par un, avec une régularité de métronome.

Col de Lesménils                               Col d'Arry                                   Col du Rudemont

Le quatuor continue son bonhomme de chemin sur le 89 km et, quasiment en fin de parcours, arrive la boucle de la butte de Mousson. C'est un périple extrêmement piégeux car, immédiatement à la suite d'une première ascension carabinée, à une intersection vous prenez une route à gauche pour vous engouffrer une belle grimpette à l'issue de laquelle vous revenez par la même route à la même intersection. Le piège est bien sûr "d'oublier" de prendre à gauche et de continuer tout droit, en zappant donc la butte de Mousson.

Par malheur, c'est ce qui est arrivé à Bubu, Lysiane et Yves. Ils sont arrivés trop vite au point crucial et n'ont pas eu le temps de tourner. C'est pas de bol...
En revanche, Franck a eu la chance de suivre la bonne route et nous a pris de belles photos une fois arrivé au sommet. Merci à toi Franck !

L'ancien château des ducs de Bar 
La superbe vue depuis la butte de Mousson

Maintenant, les cyclos se préparent pour le repas de gala. Ils commencent aussi à rassembler les affaires pour fermer les valises. Amèrement, ils replieront tous les maillots à manches courtes qui n'auront servi à rien. La semaine fédérale se termine, et le beau temps d'été va pouvoir enfin revenir sur la Lorraine.
A l'année prochaine pour la semaine fédérale de Roanne.
Vue depuis le pont sur la Moselle à Pont à Mousson, lors du retour après le repas de gala du COV



28/07/2023

SF2023 - Vendredi

Il est temps que cette affaire se termine. Ca commence à péter dans tous les sens, en tout premier lieu avec le premier abandon enregistré dans notre équipe composée de 7 cyclos au départ. C'est Maxime qui a craqué, et qui a décidé de retourner chez lui. Le benjamin n'a pas pu supporter le rythme imposé par les vétérans. Le kilométrage et les dénivelés étaient trop costauds pour ses frêles capacités. On espère pour lui un retour en pleine santé parmi les sportifs lors de la SF2024 à Roanne. Accroche toi Maxime !!!

Pour les autres, ce sera le parcours de 112 km pour Lysiane, Franck, Bubu et Yves. Daniel se lancera sur le 150, et Michèle se contentera d'une grasse matinée. Le risque élevé de pluie est sans doute la raison de ce choix pour notre féminine spécialiste des grimpettes de cols.

Vers le 40ème kilomètre, le quatuor du 112 dévale une belle et longue descente bien raide, quand soudain il croise Daniel qui est en train de la remonter !!!??? Qu'est-ce qu'il lui prend ? On se dit alors qu'il a sans doute mal réalisé la descente et qu'il veut la refaire, correctement...

Ce n'est qu'après l'étape du jour que l'on découvrira la découverte de la vérité. Daniel est donc parti sur son 150 km et, rencontrant un début d'averse, il décide de changer de maillot pour mettre une tenue de pluie. Ceci fait, il repart mais, un peu plus loin, il fouille ses poches et là, c'est le drame !!! Plus de clés du camping-car !!! Evidemment, elles sont tombées de sa poche lorsqu'il s'est changé. Ce qui explique enfin le demi-tour, et la remontée de la descente pour revenir au vestiaire improvisé. Bien évidemment, une fois sur place, aucune trace des clés du paradis. On imagine Daniel pousser un MEEEEEEEERDE ! discrètement sans doute.

Plus tard, une fois revenu au camping alors que Michèle sortait juste de sa sieste pour récupérer de sa grasse mat', Daniel lui explique sa mésaventure et... s'approchant de la table, à côté de l'ordinateur, il remarque un jeu de clés... les clés du camping-car bien sûr ! Jamais il ne les avait mises dans sa poche. Alors on a ri, mais on a ri !!! Bravo Daniel. C'était le deuxième drame du jour.

Pendant ce temps, le quatuor du 112 continue sa progression. Sincèrement, il n'y a pas de quoi se plaindre. C'est relativement pas mal beaucoup humide certes, mais ça va. Et la bande arrive sereinement au premier point d'accueil, au 35ème km, à Vigneulles, sans même avoir vêtu la grosse tenue de pluie.



Ils repartent dans d'excellentes conditions vers Sampigny, point d'accueil suivant dans 56 km. C'est là qu'ils mangeront aux alentours de 13 heures. Ils ne savaient pas encore qu'allait arriver le drame N°3 de la journée : la triplette de crevaisons de Bubu ! Tout allait trop bien aux abords du km 80 mais, ça arrive parfois quand on fait du vélo, quand on entend un grand PAF ! Pschhhht !!! qui illustre sonorement parlant une crevaison brutale, en opposition à une crevaison lente. C'est ce qui est arrivé à Bubu sur la roue arrière. On s'arrête, on répare, on repart et voilà.



Vite on continue vers le km 91 car on commence à avoir faim. Mais voilà qu'à peine après 1 km au grand maximum le PAF ! Pschhhht !!! résonne de nouveau. Pas de bol le Bubu. Un petit caillou a dû rester dans l'épaisseur du pneu, il ne l'a pas repéré lors de la réparation et voilà tout. Mais malgré une recherche approfondie, pas de trace d'objet intrus dans le pneu. On répare et on repart vers le ravito.

Deuxième crevaison de Bubu

Lily et Yves finissent de grimper la côte, Lily se retourne et... il n'y a personne derrière, ni Bubu ni Franck. Hop, demi-tour, et l'on retrouve Franck et Bubu en train de démonter de nouveau la roue arrière de notre cher vétéran. En effet, il y a bien eu un troisième PAF ! Pschhhht !!! 

Troisième crevaison de Bubu

Cette fois-ci, le Président prend le taureau par les cornes. Il faut régler le problème sinon on va encore trouver les stands démontés quand on va arriver au ravito ! Un rapide examen lui fait découvrir que le pneu présente une usure importante en un point précis. En fait d'usure, c'est quasiment un trou. Alors forcément, la chambre à air étant partiellement au contact de la route, ça va marcher beaucoup moins bien, et au bout de quelques tours de roue, la chambre est rabotée et explose. Maintenant c'est simple, on met un emplâtre, une chambre à air neuve, et on repart enfin pour de bon.

C'est alors que le Bubu, qui ne manque pas d'air (sauf pour son vélo), nous sort une pensée philosophique pas piquée des hannetons : "Pourtant, à part le trou, le pneu est encore bon !". Et là encore on a ri, on a ri ! Cet incident n'a eu aucune conséquence, nous sommes arrivés à temps au ravito et, au repas, Bubu s'est vu obligé de payer la boisson pour tout le monde, c'était vraiment le minimum.

Après cette pause restaurative, les 28 km restants n'ont posé aucun problème, sauf peut-être quelques légères averses auxquelles on commence à être habitués. A l'arrivée, on réalise tout de même qu'il ne fait pas très beau en constatant l'état des vélos. Il faudra une belle séance de nettoyage avant de repartir le lendemain.

L'étrier de frein arrière du vélo de Yves

Demain samedi, dernière journée. Au programme 121 km, mais surtout un restaurant de clôture qui est déjà réservé, c'est le principal. Espérons qu'on pourra rire autant qu'aujourd'hui.


27/07/2023

SF2023 - Jeudi

CATASTROPHE !!!

Il pleut et il va pleuvoir toute la matinée.

Changement de programme : matinée libre. On se retrouve à midi pour manger, et on fera le parcours cet après-midi.
Bubu et Yves en profitent pour aller chez Leroy-Merlin pour trouver une vis afin de réparer la fixation de la chaussure droite de Bubu. Achat également d'un tournevis Torx T05 pour démonter le GPS de Yves, histoire d'essayer de l'assécher pour un très hypothétique fonctionnement ultérieur.
Le superbe Leroy-Merlin de Champigneulles.

Le GPS partiellement démonté

Comme convenu, tout le monde se retrouve à la pizzeria sur le coup de midi et, comme il ne fait pas beau, on va prendre notre temps et commencer par un bon apéro.


Tout va très bien, le service est un peu lent, mais ça ne pose pas de problèmes puisqu'on ne va pas rouler aujourd'hui. Les pizzas, l'andouillette-frites étaient excellentes. Et chacun s'éclata sur le dessert, Michèle et Bubu sacrifiant leurs régimes pour des profiteroles majestueuses.

Mais voilà, au fur et à mesure que la pendule égrainait les minutes, le ciel se dégarnissait petit à petit de ses nuages disgracieux. Le soleil vint même traverser les vitres. Il n'y avait donc pas d'autre solution que d'aller enfourcher les vélos, après être retourné au camping en longeant la Moselle à pied.
Michèle en pleine méditation sur le chemin vers le camping

Ce n'est donc qu'à 15 heures que la troupe s'élança sur le petit parcours du jour. Quelques 53 km et ça sera toujours mieux que ne rien faire.
Tout d'abord, on longe la Moselle pour se mettre en jambes


Puis on attaque une côte de 10 km, pas très pentue, de 2 à 3% au début mais jusqu'à 8 à 10% sur la fin



L'objectif est d'aller jusqu'à Jaulny pour s'arrêter au ravito (ça fera déjà au moins 2 heures qu'on sera sortis de table vous comprenez...). Et là, c'est le drame !!! Quand on y arrive, à 16h30, les bénévoles ont déjà tout démonté. Il n'y a plus rien à manger. On sera obligés de rentrer le ventre presque vide...
Le point d'accueil de Jaulny. Il est vrai qu'il était prévu pour la restauration du midi

La bande des sept est donc rentrée, mais avec un nouvel objectif : participer au pot offert par le Comité Régional Centre Val de Loire qui commence à 18 heures. Il reste 30 km à faire, et le but sera atteint. Quand on a de la volonté, on arrive toujours à temps !
Au final, si l'on pensait ne pas pouvoir rouler, la sortie a été très agréable, certes un peu courte, mais la belle côte du début nous aura quand même fait travailler les jambes.

Le pot du CoReg


Le profil de la sortie du jour


26/07/2023

SF2023 - Mercredi

Ouf ! Pas de pluie aujourd'hui. On a même eu quelques rayons de soleil, toutefois pas autant qu'espéré. Maxime, notre météorologue préféré, nous a dit que ce mercredi serait la plus belle journée de la semaine. On le remercie chaleureusement.

Daniel et Dominique L sont partis sur le parcours de 147 km. Les autres ont opté pour le 120 km, Michèle les laissant au bout d'une quinzaine de bornes pour aller se faire encore quelques cols.

La fatigue commence à coincer quelques paires de jambes, alors on prend tranquillement son temps pour faire de belles photos, et traîner un peu à tous les points d'accueil.

Annonce de la fête de la bière à Armaucourt


Et voici les trois cols du jour avalés en moins de deux par Michèle :
Col de Sivry

Col de Millery (le vélo est épuisé !)

Col Ste Geneviève

On arrive au deuxième point d'accueil vers midi. A l'évidence, il y avait bien moins de monde hier sous la pluie.

Le parc à vélos

Tellement ratatinés que y'en a qui ont du mal à sourire...

Carottes, Tomate, Frites, Poulet façon kebab, et à boire

Bien reposés, enfin... à peu près, on repart pour finir les 64 kilomètres restants. Maxime nous fait un beau reportage photos.


Sommet de la côte de Laneuvelotte

La piste cyclable et le pont

Avant de franchir la ligne d'arrivée qui était encore à 30 km, nos cyclos se sont octroyé une pause privée, chez Bubu et Yves, profitant de la proximité du parcours avec la résidence des deux champions logés à Frouard.

Dossiers du jour : On mange où demain midi ? Est-ce qu'on peut partir plus tard demain matin ?

Effectivement, dossiers à traiter urgemment car demain c'est le pique-nique de la Fédération. C'est aussi une journée de repos car, avec cette formule de restauration, le grand parcours ne fait que 68 km (avec quand même un dénivelé de 588 m). 
Au terme de la discussion, il a été décidé de faire le parcours en partant à 8 heures (donc demande de retarder le départ rejetée), puis d'aller manger en ville entre nous.
Il faudra une nouvelle fois prévoir les vêtements de pluie, le risque d'averse étant réel. Mais ne vous inquiétez pas, on a l'habitude, même si ce n'est pas drôle !
La journée de demain se clôturera avec notre participation active au pot offert par le Comité Régional du Centre Val de Loire à ses adhérents.


25/07/2023

SF2023 - Mardi

Les prévisions météorologiques de la météo étaient logiques et, hélas, exactes. Seuls trois optimistes ont pris le départ, sans avoir décidé s'ils feraient le 60, le 80 ou le 110 km. Franck, Bubu et Yves feront leur choix sur la route, en fonction des éléments. De son côté, Daniel est aussi allé roulé un peu plus tard, adaptant son parcours aux mouvements erratiques des nuages capricieux.

Et finalement, ils ont été extrêmement chanceux car, bien qu'équipés de leurs vêtements de pluie, ils ont roulé quasiment au sec pendant les 30 premiers kilomètres, jusqu'au premier point d'accueil où ils n'ont même pas eu besoin de s'installer sous le chapiteau pour prendre leur petite collation.


Pause casse-croûte : c'est humide mais il ne pleut pas

Encouragé par ce bonheur inattendu de pouvoir pédaler sans pluie ni vent, le trio s'engage sur le 80-110. Et on verra plus tard, une fois encore, lequel des deux parcours sera le bon. Au bout de quelques coups de pédales, l'humidité se fait plus pressante, on sent quelques gouttes. Mais allez va ! Ce n'est pas si terrible ! Et on part donc sur le 110 et puis c'est tout, d'autant plus qu'il ne fait même pas froid.

Et puis il a commencé à pleuvoir sérieusement. Les pieds baignent dans les chaussures. Lors d'une averse carabinée, la dame de la paroisse a ouvert les portes de l'église aux cyclos détrempés. Certaines mauvaises langues ont prétendu que ça faisait bien longtemps qu'il y avait eu autant de monde dans l'édifice.

Merci Seigneur de nous avoir abrités

Vous n'aurez pas d'autres photos de la journée. Trop risqué de sortir le téléphone sous la flotte, surtout avec les doigts engourdis par l'humidité. Mais les 3 compères ont terminé contents leur sortie car, au final, ils n'auront été arrosés que 60 kilomètres, 70 maximum.
Bien évidemment, une fois chacun rentré chez soi, le ciel s'est dégagé, la pluie s'est arrêtée. C'était à prévoir.
Dernier événement de la journée, la crevaison à l'avant de Bubu. Il s'en est aperçu en décrochant sa machine du porte vélos. Une crevaison lente, à priori survenue sur la piste cyclable en fin de parcours. Maxime hier, Bubu aujourd'hui, qui demain ?


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