28/09/2023

Caminata española

Nous avons un coviste qui pratique le cyclo en Espagne. Ce petit film vous démontre que rouler dans un club français ou un club espagnol ne révèle absolument aucune différence. C'est du copié-collé ! D'un côté comme de l'autre, les pauses sont particulièrement soignées...

N'hésitez pas à passer en plein écran



25/09/2023

Les Echappées à Vélo

Deuxième édition de l'Echappée à Vélo de Garnay avec une bonne trentaine de participants, adultes et enfants. Quelques cyclos du COV ont fait le déplacement histoire de se dégourdir les jambes : Antonia, Lysiane, Albano, Benoît, Claude C, Philippe G, Philippe LQ, Yves. Franck, comme hier sur le 200, est à l'organisation et ne peut rouler sur son vélo. Dès le départ, il devra se rendre au point de contrôle pour mettre en place le ravito.

Les participants se préparent

Etude des trois parcours proposés

Lysiane

Antonia, Philippe G, Philippe LQ

Un bon ravito à mi-parcours

Après le ravito, il va falloir attaquer la partie la plus difficile du parcours. Si la côte à venir est conséquente, il faudra également lutter contre le vent. Les plus fourbes se mettront à l'abri derrière les autres.

Le peloton face au vent. A l'horizon l'église de Saunières.

Tout le monde est arrivé en haut. Il ne reste plus que de la descente avec le vent dans le dos.

Le soleil a été présent sur toute la route. Les derniers kilomètres sont avalés en un rien de temps. Une collation réconfortante attend tous les cyclos à l'arrivée à la salle des fêtes de Garnay. A la grande joie de tous, un supporter de choix, Manu, vient nous saluer. Il a été contraint de déclarer forfait au dernier moment... la fiesta de la veille s'était terminée trop tard.


Ce fut donc une bonne sortie, une belle séance de décontraction à renouveler l'année prochaine. Bravo aux organisateurs.


24/09/2023

BRM 200 Col du Manet

Ils sont inarrêtables ! Les 200 km du Paris-Le Crotoy sont à peine digérés que le trio infernal Albano-Benoît-Manu se lance de nouveau sur un 200 avec le BRM du MSD. Mais cette fois-ci, ils seront accompagnés par 7 autres membres du COV : à leurs côtés, rouleront Claude B, Daniel, Franck M, Joël, Maxime et Yves. Un 200 avec 9 covistes, il semble bien que ce soit la première fois que ça arrive. Pour des raisons géographico-tactiques, Alain prendra son départ à Chartres. Pour des raisons familio-politiques, Franck prendra le sien de Vernouillet mais 1h30 après le peloton du COV.

Le fléchage qui amène les participants au point de contrôle de Vernouillet


Inscription et remise des cartons de route

7h00 pétantes : Le départ des cyclos du COV

Le Président avait bien mis en garde ses ouailles avant le départ : "Faites gaffe ! L'arrivée va être dure pour vous. La route entre Condé et Nogent le Roi est épuisante. Et sans compter le vent ! Alors gardez-en sous la semelle". Avertissement bien entendu par tous... enfin... on verra... 

Ecole de Blévy : Daniel, Albano, Yves, Joël, Emmanuel, Claude, Benoît (photo Maxime)

Joël et Bubu sentent les premiers rayons du soleil sur leurs dos

Nous voilà arrivés au contrôle de Senonches à 8h40. Jusque là, on a bien senti la fraîcheur matinale et on conservera nos vêtements jusqu'au prochain contrôle. En attendant, un bon petit café et quelques petits gâteaux nous redonnent un peu de tonus.

Un coup de tampon pour attester du passage au point de contrôle

Séance d'assouplissements à la barre pour Benoît et Bubu

La troupe repart en direction de Chartres dont le poste de contrôle est à 37 km. Portion favorable avec un vent qui vient de derrière. Bien évidemment, au lieu d'en profiter sagement, Albano se sent pousser des ailes et force le train, se mettant en danseuse au moindre petit faux plat, oubliant les conseils présidentiels. L'allure, qui jusqu'à Senonches était raisonnable, se retrouve subitement à Chartres à plus de 24,5 de moyenne, arrêts inclus ! Arrêts aux contrôles bien sûr, mais aussi arrêt forcé à cause du drame. Oui, le drame, car il y en eut un. Arrivant au pied d'une descente, Joël perd sa sacoche de selle car la vis de fixation a cassé. Ce n'est pas une petite sacoche habituelle pour y ranger une ou deux chambres à air de rechange. C'est plutôt une espèce de top-case, quasiment indispensable pour rouler sur les grandes distances. Impossible de mettre ça sous son maillot.

Contrôle de Chartres
L'équipe de Nogent le Roi avec Fifi qui coache son fils

Après un bricolage de fortune, sans succès, réalisé avec de l'adhésif pour fixer la sacoche sur le cadre, Laetitia, figure bien connue des randonneurs, met à la disposition de Joël un petit sac à dos. Mais ce poids sur le dos est quasiment une barrière pour Joël. Il est contraint à l'abandon et rejoindra Vernouillet depuis Gasville.

Le bricolage à la Mac Gyver ne convient pas. 

Le COV quitte Chartres. Ils sont encore huit, et Joël a un beau sac à dos

L'étape suivante sera un peu plus longue. Comptant 66 km, elle se terminera par la côte des 17 tournants, réputée pour les locaux, et aussi le col du Manet, terrible point culminant des Yvelines. Certes, il faut relativiser car la grimpette de ce col mythique ne nous mène qu'à 170 mètres d'altitude. Ca devrait aller !

Des travaux peu avant Dampierre forcent les cyclos à mettre pied à terre

Avant les 17 Tournants, les covistes ne résistent pas à l'achat d'un casse-croûte

Fifi a réussi à grimper le terrifiant col du Manet. Il n'est pas peu fier !

C'est bien ce qu'on pensait ! Les 17 Tournants sont vraiment de la rigolade. Quant au col du Manet, s'il n'y avait pas eu la pancarte, on n'aurait même pas réalisé qu'on l'avait grimpé. Enfin, continuons vers le contrôle de Montigny le Bretonneux, il reste encore environ 75 km à faire, ne nous déconcentrons pas.

Daniel et Manu au contrôle de Montigny le Bretonneux

L'absence d'un directeur sportif se fait cruellement ressentir par nos spécialistes du Paris-Le Crotoy de samedi dernier. C'est pourquoi Benoît avait organisé en secret un ravito personnalisé pour le COV. Un petit coup de fil de réglage horaire à son fils lors de la pause casse-croûte de Dampierre, et tout était en place en sortant du contrôle de Montigny.
                      Benoît prend un selfi au côté du DS du jour                                            Le selfi

Un grand merci au Directeur Sportif du jour

Allez ! Fini la rigolade ! Il faut repartir vers Nogent le Roi. Il n'y a que 53 km à faire, mais c'est à ce moment que reviennent dans les têtes l'avertissement matinal : "Faites gaffe ! La route entre Condé et Nogent le Roi... Et le vent ! Gardez-en sous la semelle". Effectivement, on n'aurait pas dû oublier... Déjà, ça commence par la côte de Méré, dont personne n'a parlé contrairement à la côte des 17 rigolades et au col tout plat. Celle là, personne n'en a jamais rien dit, mais les mollets s'en souviennent. Et puis plus loin, effectivement, c'est la longue droite entre Condé sur Vesgre et Nogent le Roi. Comme disait l'autre, la route est droite mais la pente est raide ! En l'espèce ce n'est pas la pente, mais les pentes qui se succèdent. Il est vrai qu'à cet endroit on a déjà 175 km dans les pattes. Alors ça commence à coincer un peu, du moins pour certains. Car s'il y en a un qui semble ne rien sentir, c'est bien Manu. Depuis le départ, à quasiment chaque côte, vous avez devant, Daniel évidemment, et Manu. Chapeau ! Il va falloir l'emmener au Ventoux un de ces quatre.

Nous voici enfin à Nogent le Roi et ça fait bien plaisir. Nous retrouvons notre terrain habituel, nous sommes à 19 km de l'arrivée... allez va ! C'est terminé.

Arrivée à Nogent le Roi.

Les bénévoles demandent des nouvelles de l'équipe de Nogent. Ils sont inquiets pour Fifi.

C'est l'arrivée à Vernouillet. Une foule de photographes (Michèle) nous attend fébrilement. Les cyclos franchissent la ligne sous les hurlements de la foule en liesse, et les responsables du poste de contrôle sont soulagés. Lysiane, Franck et Philippe sont là depuis ce matin 6h15. Ils ont pointé les cartons de tous les participants, environ 150 cyclos, et ont servi café, boissons, gâteaux, fruits secs sur une belle table ensoleillée. Pour rompre l'attente, quelques adhérents du COV sont venus leur rendre visite : Michèle, Carole, Philippe LQ... peut-être d'autres. Faire un 200, oui, ça peut être fatigant. Mais tenir un poste de contrôle, c'est long aussi. En plus, il reste encore à attendre l'arrivée de Fifi qui est parti de Vernouillet 1h30 après nous. La journée est encore longue !

Daniel et Maxime

Maxime et Emmanuel

Yves et un cyclo de Chartres

Benoît

Albano

Bubu

Fifi. Son vélo est tellement épuisé qu'il doit le porter

Tout le monde est ravi de sa journée. un dernier petit gâteau, un dernier petit verre. On remet tout en place et on se retrouve demain pour Les Echappées à Vélo de Garnay.







Fifi et son fils se réconfortent après le 200


18/09/2023

Stage Montagne

Des nouvelles nous arrivent des Pyrénées de la part de Jean Bernard qui s'en est allé faire de la grimpette sur le Tourmalet avec son fils Manuel. Réflexion basique de Jean-Bernard après la pause obligatoire au pied de la statue rendant hommage à Octave Lapize : "Au fil des années, la pente est de plus en plus raide. Ou peut-être que...". Beau sujet pour le BAC Philo ! Bravo JB.


Manuel et Jean-Bernard en balade le 18 septembre


17/09/2023

Les Feuilles Mortes

Les feuilles mortes se ramassent... et le soleil manque à l'appel ! Faut dire qu'à force de rabâcher qu'il allait pleuvoir, Albano a fini par avoir raison.

Néanmoins, 11 covistes se sont présentés au départ, tous se rendant à Saint Georges à vélo.  Certes à 7 heures, le temps nest pas si pire que ça. Dix viennent prendre le départ commun à la piscine, le onzième, Fifi, est plus près de Saint Georges et s'y rend directement depuis chez lui. Du coup, il a pas mal d'avance et se lance sur le parcours de 105 km à 7h38. Il s'est pris deux orages, évidemment, et fera au total 158 km.

Ayant 40 km à faire pour arriver au départ du 60, les 10 arrivent à 9 heures aux inscriptions : Lysiane, Bubu, Daniel, Franck, Joël, Maxime, Philippe LQ, Pierre, Yoann, Yves. Une fois sur place, les gouttes commencent à tomber... Allez, on va s'inscrire et on verra après.


Il vrai que le ciel est légèrement un peu couvert...

Donc on s'inscrit, et on scrute le ciel, on consulte son smartphone pour voir ce que disent les prévisions. De toute façon, on n'est pas bêtes ! On voit bien qu'il pleut. Mais jusqu'à quand ? Et c'est là qu'interviennent les prévisions bien sûr. Donc c'est variable... pas le temps qui ne varie pas puisqu'il pleut. Mais les prévisions elles, varient. Certaines disent que ça s'arrête à midi, d'autres disent que ça sera avant. Et plus on attend plus ça pleut. Alors on reste à l'intérieur, devant la porte prêts à bondir.


Soudain ! C'est le miracle, l'éclaircie. Enfin, faut pas s'affoler, en fait d'éclaircie, il pleut juste un peu moins. Donc on décide de rentrer. Effectivement, au bout d'une dizaine de km, en regardant derrière nous, il semble que le temps s'est bien amélioré. Mais c'est trop tard, on est sur le retour, tant pis. C'est ennuyeux mais c'est ainsi.
Alors pour réveiller tout le monde, et sortir le peloton de sa morosité, Yves donne un petit coup de boost en crevant à l'arrière ! Normal : route mouillée, gravillons, un tout petit caillou vient de planter dans le pneu, et hop ! Deux points.
Pendant ce temps-là, on constate que Daniel a disparu. Il semblait bien que cette amélioration derrière nous le turlupinait. Il est fort probable qu'il soit retourné au départ pour aller faire le 105 km.

En tout cas, la nouveauté du week-end est à mettre à l'actif du secrétaire : marquer des points quand on ne fait pas les parcours. Il ne fait pas le 200 hier, il marque 1 point. Il ne fait pas les Feuilles Mortes aujourd'hui, il marque 2 points. Fera-t-il le 200 du MSD samedi prochain ?


200 km Le Crotoy

Et pourtant, que cette journée était mal partie ! Depuis une bonne semaine, on attendait la pluie promise par Albano. Mais hélas, au départ du stade Yves du Manoir de Colombes, le temps était exceptionnellement parfait. Lors du retrait des plaques de cadre, le jour n'était pas encore levé et la température flirtait avec les 20°C. Il faudra donc faire les 215 km de la randonnée sous le soleil. Albano reconnut galamment son erreur et, en gage d'amende honorable, promit une bonne bière à l'arrivée. 

Nous avons échappé à un réel drame : voulant montrer à Benoît la superbe lampe qu'il s'était achetée pour l'occasion, Albano déballe son sac sur le trottoir. D'une fulgurante dextérité, il passe tous les modes d'éclairages dont dispose son acquisition. Chapeau ! Beau matériel. Allez ! On remballe et on y va... C'est alors qu'Yves remarque sur le trottoir sombre et ténébreux (il fait nuit et l'éclairage est plutôt discret) une chaussure de vélo abandonnée, noire sur le goudron noir. C'est celle du pied gauche d'Albano ! Imaginez qu'on ne l'ait pas vue. Il aurait du faire son 200 à la mode "Philippe G" !!!

Tout commence enfin à 5 heures ce samedi 17 septembre quand le trio Albano-Benoît-Manu embarque à Dreux dans la voiture de Yves, désigné Directeur Sportif de la journée. Le bolide prit alors la route chargé de quatre vélos. Quatre pour trois participants direz-vous de vos yeux interrogatifs ! Mais oui bien sûr ! Le quatuor allait inaugurer une nouvelle formule qui permettrait à l'accompagnateur de ne pas se morfondre à l'arrivée en attendant que le temps passe trop lentement.

Ainsi, armé de son véhicule et de son vélo, l'intéressé lâche les randonneurs au départ, puis il file au premier point de ravito, d'où il s'élancera sur le parcours en sens inverse pour les retrouver. Il fera alors demi-tour pour rouler avec eux jusqu'au ravito, et ainsi de suite jusqu'à l'arrivée. Un moyen très efficace pour ne pas pédaler sur toute la distance, mais d'être cependant au plus près des candidats à la randonnée.

6h12 : Les trois champions aux portes du stade


Retraits des plaques de cadre
Le vélo orange prêt à rugir

C'est enfin le départ sur le parcours de 215 km. Malgré l'heure matinale, et bien que nous soyons un samedi, donc peu de circulation, les premiers coups de pédales sont un peu pénibles. Peu de véhicules certes, mais beaucoup de feux tricolores qui imposent de nombreux arrêts. Il faut prendre son mal en patience et attendre la sortie de la banlieue. Ensuite, ça ira mieux de ce côté là.

6h28 : Ponctualité exemplaire - Le COV est sur la ligne du départ prévu à 6h30

De son côté,  le Directeur Sportif (DS) saute dans la voiture et connecte le GPS sur Chantilly, site du premier ravito. Une cinquantaine de km pour lui, 45 pour les vélos. Les premières lueurs du jour pointent quand il passe devant le stade de France et ses affiches de la Coupe du Monde de Rugby.

Le Stade de France à 6h39

Tout en roulant, il jette un œil sur la température qui s'affiche sur la tableau de bord... plus les kilomètres défilent, plus la température baisse ! Parti avec 20°C, il voit régresser les degrés : 19, 17... puis 14, et 12... la chute gravissime s'arrêtera à 9°C. Mais ça va ! Il y a le chauffage dans la voiture.

Il arrive à Chantilly environ à 7h18 exactement et goûte en primeur aux joies des pavés du château que connaîtront les cyclos dans à peu près une heure. Mais ils ont déjà été prévenus par Franck les a déjà expérimentés avec Alain L lors d'un 600 le 8 juin 2019.


Les pavés de Chantilly à 7h18

Le DS gare le véhicule près de l'église ND de l'Assomption et se lance à la rencontre des trois lascars, attaquant dès son départ la tranche de pavés. Les retrouvailles se feront après seulement 10km, car si le DS a perdu du temps pour se garer et mettre en route son GPS vélo, le trio a pris un bon train et ne traîne pas. C'est maintenant au trio de vibrer sur les pavés, avec un deuxième passage pour le DS. Par une petite allée gravillonnée, les voici arrivés sur le stade des Bourgognes pour la première pause : Tout va bien. La température remonte mais on attendra l'arrêt suivant pour se découvrir un peu.

Première collation à 8h39

Le DS, après ses 20,74 km (10,37 x 2) repart charger son vélo sur la voiture garée à quelques centaines de mètres pour pédaler vers La Neuville en Hez . Les autres reprennent la route peu après et ont la grande surprise, à la sortie du stade, de le retrouver courbé sur une roue pour remettre le pneu en place !!! Le DS a crevé à l'avant ! Il ne fait pas le 200, mais il marque quand même 1 point au Challenge Casse ! Dieu qu'il est fort !

Encore du temps perdu pour aller au prochain ravito et revenir à vélo

Les autres étapes se dérouleront toutes sans aucun pépin. Tout marche et roule comme sur des roulettes. Après Chantilly, ce sera La Neuville en Hez, Sommereux avec un plateau repas, Oisemont puis l'arrivée par la digue du Crotoy.

Ravito à La Neuville en Hez

Arrivant à Sommereux, 127 km ont été parcourus. C'est plus que la moitié de la distance à faire. Il est 12h30, le rythme est bon. Il n'y a aucune raison de ne pas s'offrir une petite douceur avant d'aller déguster le plateau repas préparé par l'organisation.

Sommereux : Petit rafraîchissement privé

Plateau repas

On a beau se diriger vers la Baie de Somme, donc relativement loin des cols pyrénéens, le parcours a su réserver quelques bonnes surprises aux participants. Ci-dessous, juste avant le ravito de Oisemont, la belle côte de Liomer longue de 2km avec une portion à 9%.

Albano termine la côte de Liomer...
... puis Benoît. Impossible de photographier Manu, il était devant.

Ravito Oisemont

Et c'est enfin la dernière tranche qui les mènera au Crotoy. Désormais on n'est plus très loin des 30°C, mais on n'est plus très loin non plus de l'arrivée. Depuis le ravito précédent, le DS réussit enfin à ne plus trop traîner pour se garer et sauter sur son vélo. S'il n'a pu faire que 20 km à Chantilly, et seulement 11 km à La Neuville, il ira jusqu'à 29 à Sommereux, presque 31 à Oisemont et 24 au Crotoy. Beaucoup de temps perdu avec les 5km de circulation ralentie sur les 5 derniers kilomètres. Il aura tout de même bien pédalé,  tout en supportant le stress insupportable imposé par la surveillance du groupe qui représente le club au vu et au su de tout le monde.
Souvent, à l'arrivée d'un 200, on pense à un bon méchoui...

Vue sur Le Crotoy et la Baie de Somme. L'arrivée est à moins d'un kilomètre.

Mission accomplie ! Pour le trio du 200 : 215,09 km, D+ 1457m, 8h59mn. Pour le directeur sportif : 116,48 km, D+ 906m, 5h12mn. Il faut désormais remballer, remonter dans la voiture, et boucler les 2h30 de route pour revenir à Dreux.
Les 3 champions du jour


Nouvel épisode dramatique, que l'on attribuera à la fatigue fort compréhensible. Albano a tenu à régler ses comptes suite à ses prévisions météorologiques décourageantes, alors qu'il n'y avait aucune raison d'inquiéter tout le monde. Nous allons au bar le plus proche de la voiture et jetons un œil sur la liste des bières proposées. Cinq ou six bières locales aux noms plutôt inconnus, au moins de nous. Albano se lève et va commander 3 bières "Rupture" conformément à ce qu'il a lu sur le tableau. A la limite de l'incorrection de lui rire au nez, la serveuse s'est permis de lui dire gentiment : "Rupture"... ça veut dire qu'il n'y en a plus monsieur ! Donc, on a pris les bières inscrites à la ligne au-dessous de celle au nom biffé avec la mention "rupture" devant.
La dette d'Albano

Pendant la route qui nous ramenait au bercail, le trio décida que l'on mangerait chez Francis, en bordure de la N12 et d'y inviter gracieusement le DS, quitte à mettre en grand danger sa participation du lendemain à la Randonnée des Feuilles Mortes à St Georges sur Eure, dont le départ est fixé à 7h. Merci les gars !

21h : On attaque le repas. Ici, par chance, aucune rupture de stock à déplorer

En conclusion, une très belle et chouette randonnée. Un 200 parfaitement organisé. La formule du directeur sportif mérite d'être retenue, elle est intéressante car tout le monde s'y retrouve. Personne ne fait le poireau en attendant la fin, et les rouleurs bénéficient d'une assistance au cas où, ne serait-ce que pour se débarrasser des vêtements devenus superflus au fur et à mesure de la journée.
En bleu le 200 Albano-Benoît-Yves            En rouge les Allers-Retours du DS


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