24/09/2023

BRM 200 Col du Manet

Ils sont inarrêtables ! Les 200 km du Paris-Le Crotoy sont à peine digérés que le trio infernal Albano-Benoît-Manu se lance de nouveau sur un 200 avec le BRM du MSD. Mais cette fois-ci, ils seront accompagnés par 7 autres membres du COV : à leurs côtés, rouleront Claude B, Daniel, Franck M, Joël, Maxime et Yves. Un 200 avec 9 covistes, il semble bien que ce soit la première fois que ça arrive. Pour des raisons géographico-tactiques, Alain prendra son départ à Chartres. Pour des raisons familio-politiques, Franck prendra le sien de Vernouillet mais 1h30 après le peloton du COV.

Le fléchage qui amène les participants au point de contrôle de Vernouillet


Inscription et remise des cartons de route

7h00 pétantes : Le départ des cyclos du COV

Le Président avait bien mis en garde ses ouailles avant le départ : "Faites gaffe ! L'arrivée va être dure pour vous. La route entre Condé et Nogent le Roi est épuisante. Et sans compter le vent ! Alors gardez-en sous la semelle". Avertissement bien entendu par tous... enfin... on verra... 

Ecole de Blévy : Daniel, Albano, Yves, Joël, Emmanuel, Claude, Benoît (photo Maxime)

Joël et Bubu sentent les premiers rayons du soleil sur leurs dos

Nous voilà arrivés au contrôle de Senonches à 8h40. Jusque là, on a bien senti la fraîcheur matinale et on conservera nos vêtements jusqu'au prochain contrôle. En attendant, un bon petit café et quelques petits gâteaux nous redonnent un peu de tonus.

Un coup de tampon pour attester du passage au point de contrôle

Séance d'assouplissements à la barre pour Benoît et Bubu

La troupe repart en direction de Chartres dont le poste de contrôle est à 37 km. Portion favorable avec un vent qui vient de derrière. Bien évidemment, au lieu d'en profiter sagement, Albano se sent pousser des ailes et force le train, se mettant en danseuse au moindre petit faux plat, oubliant les conseils présidentiels. L'allure, qui jusqu'à Senonches était raisonnable, se retrouve subitement à Chartres à plus de 24,5 de moyenne, arrêts inclus ! Arrêts aux contrôles bien sûr, mais aussi arrêt forcé à cause du drame. Oui, le drame, car il y en eut un. Arrivant au pied d'une descente, Joël perd sa sacoche de selle car la vis de fixation a cassé. Ce n'est pas une petite sacoche habituelle pour y ranger une ou deux chambres à air de rechange. C'est plutôt une espèce de top-case, quasiment indispensable pour rouler sur les grandes distances. Impossible de mettre ça sous son maillot.

Contrôle de Chartres
L'équipe de Nogent le Roi avec Fifi qui coache son fils

Après un bricolage de fortune, sans succès, réalisé avec de l'adhésif pour fixer la sacoche sur le cadre, Laetitia, figure bien connue des randonneurs, met à la disposition de Joël un petit sac à dos. Mais ce poids sur le dos est quasiment une barrière pour Joël. Il est contraint à l'abandon et rejoindra Vernouillet depuis Gasville.

Le bricolage à la Mac Gyver ne convient pas. 

Le COV quitte Chartres. Ils sont encore huit, et Joël a un beau sac à dos

L'étape suivante sera un peu plus longue. Comptant 66 km, elle se terminera par la côte des 17 tournants, réputée pour les locaux, et aussi le col du Manet, terrible point culminant des Yvelines. Certes, il faut relativiser car la grimpette de ce col mythique ne nous mène qu'à 170 mètres d'altitude. Ca devrait aller !

Des travaux peu avant Dampierre forcent les cyclos à mettre pied à terre

Avant les 17 Tournants, les covistes ne résistent pas à l'achat d'un casse-croûte

Fifi a réussi à grimper le terrifiant col du Manet. Il n'est pas peu fier !

C'est bien ce qu'on pensait ! Les 17 Tournants sont vraiment de la rigolade. Quant au col du Manet, s'il n'y avait pas eu la pancarte, on n'aurait même pas réalisé qu'on l'avait grimpé. Enfin, continuons vers le contrôle de Montigny le Bretonneux, il reste encore environ 75 km à faire, ne nous déconcentrons pas.

Daniel et Manu au contrôle de Montigny le Bretonneux

L'absence d'un directeur sportif se fait cruellement ressentir par nos spécialistes du Paris-Le Crotoy de samedi dernier. C'est pourquoi Benoît avait organisé en secret un ravito personnalisé pour le COV. Un petit coup de fil de réglage horaire à son fils lors de la pause casse-croûte de Dampierre, et tout était en place en sortant du contrôle de Montigny.
                      Benoît prend un selfi au côté du DS du jour                                            Le selfi

Un grand merci au Directeur Sportif du jour

Allez ! Fini la rigolade ! Il faut repartir vers Nogent le Roi. Il n'y a que 53 km à faire, mais c'est à ce moment que reviennent dans les têtes l'avertissement matinal : "Faites gaffe ! La route entre Condé et Nogent le Roi... Et le vent ! Gardez-en sous la semelle". Effectivement, on n'aurait pas dû oublier... Déjà, ça commence par la côte de Méré, dont personne n'a parlé contrairement à la côte des 17 rigolades et au col tout plat. Celle là, personne n'en a jamais rien dit, mais les mollets s'en souviennent. Et puis plus loin, effectivement, c'est la longue droite entre Condé sur Vesgre et Nogent le Roi. Comme disait l'autre, la route est droite mais la pente est raide ! En l'espèce ce n'est pas la pente, mais les pentes qui se succèdent. Il est vrai qu'à cet endroit on a déjà 175 km dans les pattes. Alors ça commence à coincer un peu, du moins pour certains. Car s'il y en a un qui semble ne rien sentir, c'est bien Manu. Depuis le départ, à quasiment chaque côte, vous avez devant, Daniel évidemment, et Manu. Chapeau ! Il va falloir l'emmener au Ventoux un de ces quatre.

Nous voici enfin à Nogent le Roi et ça fait bien plaisir. Nous retrouvons notre terrain habituel, nous sommes à 19 km de l'arrivée... allez va ! C'est terminé.

Arrivée à Nogent le Roi.

Les bénévoles demandent des nouvelles de l'équipe de Nogent. Ils sont inquiets pour Fifi.

C'est l'arrivée à Vernouillet. Une foule de photographes (Michèle) nous attend fébrilement. Les cyclos franchissent la ligne sous les hurlements de la foule en liesse, et les responsables du poste de contrôle sont soulagés. Lysiane, Franck et Philippe sont là depuis ce matin 6h15. Ils ont pointé les cartons de tous les participants, environ 150 cyclos, et ont servi café, boissons, gâteaux, fruits secs sur une belle table ensoleillée. Pour rompre l'attente, quelques adhérents du COV sont venus leur rendre visite : Michèle, Carole, Philippe LQ... peut-être d'autres. Faire un 200, oui, ça peut être fatigant. Mais tenir un poste de contrôle, c'est long aussi. En plus, il reste encore à attendre l'arrivée de Fifi qui est parti de Vernouillet 1h30 après nous. La journée est encore longue !

Daniel et Maxime

Maxime et Emmanuel

Yves et un cyclo de Chartres

Benoît

Albano

Bubu

Fifi. Son vélo est tellement épuisé qu'il doit le porter

Tout le monde est ravi de sa journée. un dernier petit gâteau, un dernier petit verre. On remet tout en place et on se retrouve demain pour Les Echappées à Vélo de Garnay.







Fifi et son fils se réconfortent après le 200


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