27/06/2019

Auvergne - Jour 6

Aujourd'hui  vendredi 21 juin, c'est sans doute l'étape la plus difficile, ou la moins facile, selon son état de forme ou de méforme. Pour commencer, le parcours Joker est abandonné car il ne permet pas de rejoindre le ravito, et vu comme ils sont désormais organisés, ça serait dommage de louper ça. Reste donc le grand parcours (124 km) et le petit (87 km), tous les deux passant de toute façon par la montée vers la Vierge de Monton puis celle du plateau de Gergovie, cher à nos ancêtres les gaulois. En ce jour de la Fête de la Musique, pour les cyclos ce sera la Fiesta de la Grimpette.
C'est aussi la fête de la météo car nous allons connaître notre premier jour de pluie, qui sera finalement le seul du séjour.
La journée s'annonce maussade

10 km après le départ, arrêt pour revêtir les imperméables

Le mauvais temps n'aura pas frappé équitablement les cyclos. Avec ces conditions orageuses, les difficultés importantes, les costauds et les épuisés, la pluie sur les lunettes, mais aussi sur les écrans GPS qui aura favorisé les erreurs de parcours, plusieurs groupes se sont formés naturellement, jusqu'à trouver quelques isolés. Mais les deux parcours se croisant au col de Potey, un regroupement sécurisant a pu être réalisé, et chaque groupe est reparti au complet.
Encore une fête : celle de Benoît pour qui la route a été peinte d'encouragements à son égard au km 19, avec sa photo exposée bien en vue sur le talus.
Quelle célébrité ! C'était dans la montée de la Roche Noire, à Saint Georges sur Allier, mais hélas pour lui, son parcours ne passait pas par là et ce sont ceux du petit parcours qui en ont bénéficié.
Par chance, au rendez-vous du ravito, la pluie est devenue très fine et très acceptable. Les cuistots ont pu installer la table de réception sous les arbres et nous avons pu profiter à plein des plats préparés à notre intention, avant de repartir vers les deux difficultés principales.



 Deux plats de jambon et de Pounti, une spécialité auvergnate.
Hier des verres rouges, aujourd'hui des jaunes. On lutte contre la routine !

 Arrivée des cyclos au ravito de Manglieu




La pluie s'est calmée. On peut prendre son temps

Au 100ème km pour le grand parcours, au 64ème pour le petit, c'est la Vierge de Monton ! Tout le monde n'a pas pu arriver à ses pieds sans poser les siens à terre, tant le pourcentage est fort. En outre, il pouvait arriver que la roue arrière patine sur la route mouillée. Certains même ont préféré faire l'impasse, possibilité offerte dans l'itinéraire et décision sage à l'approche de Dimanche avec le Puy de Dôme. Point trop n'en faut ! Et il reste encore le Plateau de Gergovie dans moins de 10 km.
 Gégé aux pieds de la Vierge
 Ciel blanc pour Mickaël et Yves qui ont monté sans pluie
 Mickaël est monté aussi rapidement qu'un boulet !
Franck, Daniel, les deux Dominique et Bubu ont dû essuyer des trombes d'eau en montant
Le César pour les deux champions de Gergovie, et ce n'est pas du cinéma !

Et pour terminer la journée après ces deux grimpettes, il ne reste plus que le dernier raidillon de près de deux km pour arriver au camping Huttopia. Et c'est alors la fête à la barrière... Non, pas Alain, mais Joël ! Joël qui déboule face à la barrière, qui freine et.... Aaaaaahhhhhh ! Plus de freins ! C'est l'impact imparable.
Barrière cassée, épaule déboîtée, le vélo n'a rien. Philippe convoque immédiatement le SAMU, les pompiers arrivent et emmènent notre cascadeur au centre hospitalier de Clermont-Ferrand, juste en face du musée Michelin que nous avons visité avant-hier. Plus de peur que de mal, heureusement, mais il nous faut répéter que dans le Challenge Casse, on n'attribue de points que pour les dégâts causés au vélo. Inutile de s'escrimer sur les barrières d'accès aux campings, inutile de se démettre une épaule. Benoît a très bien compris cela... Par sympathie, un point de consolation sera offert à Joël.
Arrivée de Joël au restaurant, l'épaule solidement bandée.
Franck rappelle ensuite le règlement du Challenge Casse.

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