26/06/2019

Auvergne - Jour 5

Auvergne deuxième partie, top départ ! Nous avons la chance de rouler sans avoir à porter nos déjeuners. Des sandwiches nous attendront au ravito, soigneusement préparés par Marie-Hélène et Philippe. Entre nous soit dit, le Philippe est un spécialiste du vélo : il a déjà fait deux montées du Puy de Dôme (dont une en entier...) mais aussi deux montées du Ventoux, par Malaucène et Sault. Il sait donc parfaitement ce dont ont besoin des cyclos affamés.
Ce matin tous les parcours sont utilisés : le grand de 114 km et 4 cols, le petit de 75 km et 2 cols, mais aussi le Joker et ses 53 km avec tout de même un dénivelé supérieur à 1000 m et aussi 2 cols. On peut donc dire qu'on ne s'amuse pas, même si c'est pour le plaisir.
Départ du grand parcours à 9 heures. Le petit à 9h45, et ceux du Joker ont tout le temps car ils se mettront en route à 10h30. Ces horaires sont déterminés pour que tout le monde se retrouve en même temps au ravito, entre 11h59 pour le grand et 12h05 pour le Joker. Vous constatez comme on est pointu.
A 9h10, coup de théâtre ! Coup de fil de Benoît au camp de base car il a cassé sa roue au bout de 2 kilomètres à peine. Il nous a refait le même coup que Daniel, dit le Saligot, en Corse. Une jante très creusée qui finit par exploser sous la pression du gonflage du pneu. Rien de grave, pas de blessé. On va le récupérer avec son vélo et après une réparation rapide, il pourra repartir avec le petit parcours. Mais voici la guerre Campagnolo / Shimano : impossible évidemment de monter sa cassette Campa sur la roue Shimano que lui propose Yves. C'est foutu pour Benoît qui, de ce fait, va bénéficier d'une journée de repos supplémentaire. Coups de fils à droite et à gauche : impossible d'avoir du Campa immédiatement. Maryse, Michèle, Bruno et Yves partent sur le Joker à l'heure programmée, laissant Benoît à son triste sort. Il finira par trouver un magasin à Cournon d'Auvergne, et se rachètera une paire de roues, ne voulant pas risquer d'éclater une roue avant la prochaine fois.
La jante explosée
Benoît pose avec sa nouvelle paire de roues. Il va pouvoir s'arracher dans les descentes

Nos jokers filent leur petit bonhomme de chemin et passent joyeusement le col des Goules. Le ravito n'est plus très loin et c'est tant mieux car malgré la journée de repos d'hier, les jambes deviennent quand même dures. Il faut réaliser que lorsqu'on roule à Vernouillet une centaine de kilomètres, on a parfois du mal à dépasser les 500 mètres de dénivelé. Ici, les parcours Jokers qui tournent autour de 50 km arrivent de toute façon à mille mètres et plus.
 Premières pentes... le groupe s'allonge

Les cyclos du parcours Joker du jour

Nous voici au ravito de Pontgibaud ! On l'aperçoit de loin car un drapeau de l'Auvergne flotte sur l'espace vert où il a été installé. Nous attendions des casse-dalles et de l'eau bien fraîche, et nous tombons sur une véritable table de banquet. Les motards n'y sont pas allés de main morte avec le dos de la cuillère...

Les restaurateurs préparent la table avant l'arrivée des cyclos

Plus ça va, plus la table se garnit


Tout d'abord un apéritif, avec beaucoup de modération. Et ensuite le festin : poulet, saucisson, jambon fumé, pâté, rillettes, crudités, eau plate et pétillante, sirops de menthe et de citron, Piétra pour ceux qui l'ont aimée en Corse mais aussi à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas, tout cela dans de grandes assiettes. Du Saint Nectaire évidemment, du Cantal bien sûr, de la Fourme d'Ambert forcément, des fruits.... Mais comment faire pour reprendre la route après ça ?


  On va prendre son temps... on s'attable

Qui a envie de remonter sur le vélo ?

Forcément, l'euphorie gagne certains des cyclos. Maryse par exemple qui, soudainement, demande à ses collègues de s'arrêter : "Attendez !!! Je vais prendre le Mont-Ventoux en photo !!". Eh oui... parfois les efforts surhumains provoquent des dégâts.
Le Mont-Ventoux selon Maryse



Deuxième col pour le parcours Joker

Une fois tout le monde arrivé à bon port, la piscine et le terrain de boules offrirent un bon moment de détente. Il faut bien se décontracter car la journée de demain est la plus difficile du séjour. Si un jour vous vous promenez du côté de Royat, allez visiter la Vierge de Monton et le plateau de Gergovie... vous comprendrez.
A gauche, Benoît, sans doute épuisé par sa journée sans vélo
 Les rois de la pétanque à l'oeuvre



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