26/06/2019

Auvergne - Jour 4 - Repos

Notre semaine club est assez exigeante et déjà les organismes commencent à en pâtir. Heureusement, aujourd'hui mercredi 19 juin, nous profitons du transfert à Royat pour nous octroyer une journée de repos.
Mais nous pensons à tout le monde. Nous avons quelques énergumènes qui sont toujours en pleine forme et, pour eux, nous avons créé plusieurs parcours pour qu'ils puissent aller à Royat à vélo. Les prévisions météorologiques orageuses pousseront Daniel, Dominique L et Alain à ne choisir que de 88 km et 5 cols, mais ils étaient bien tentés par celui qui faisait 139 km avec 8 cols. Ils seront un peu déçu car la météo est restée excellente et ils auraient pu s'offrir la grande distance. C'est dur d'être obligé de se reposer contre son gré ! C'est à cette occasion que survient le premier scandale de la randonnée : Dominique, parti rouler, laisse ses bagages aux bons soins de Joël, son voisin de chambre. Et si Dominique est quasiment le poids plume de tous les cyclos, c'est aussi lui qui a le plus gros chargement.
Joël dépité : une énorme valise, trois gros sacs, une caisse à outils et une pompe

Pendant le transfert en véhicules avec tous les autres, Mickaël prépare la suite du séjour et se renseigne pour trouver au plus vite une cassette de 10 vitesses avec un développement plus adapté à la montagne. Après trois étapes, il admet enfin que son 36x28 est un peu corsé. Nous mettrons à profit l'assistance de Philippe (le motard du premier jour), qui ira quérir une superbe 10V 11x34, et viendra nous l'apporter à Clermont-Ferrand pendant notre visite du musée Michelin.
La visite de "L'Aventure Michelin" est très intéressante. Nous avons pu en apprendre sur l'effort de guerre de la célèbre entreprise, nous avons aussi admiré la vraie Micheline qui roulait à Madagascar, les tout premiers pneus qui équipaient les avions les motos les formule 1... 


Mais le clou fut d'admirer le vélo de Charles Terront qui gagna le premier Paris-Brest-Paris en 1891, victoire acquise dit-on grâce à ces pneus alors révolutionnaires.




 C'est tout de même fatiguant de visiter...

Ensuite le groupe est allé pique-niquer tranquillement à Orcines, histoire d'aller reconnaître en même temps le départ de la montée du Puy de Dôme qui s'approche inexorablement.


Philippe se protège déjà du soleil pourtant encore clément

L'après-midi sera consacrée à une balade à pied, soit dans Royat, soit jusqu'à Clermont. Mais la côte est tellement raide pour rejoindre le camping, que l'on privilégiera les bus N°5 et N°26 pour ne pas anticiper l'usure des jambes.

Une fois au camping, on procède au montage de la cassette magique de Mickaël. Il n'y aura pas moins de six spectateurs pour admirer le travail du mécanicien Dominique. Et chacun y va de son conseil, ce qui est toujours hilarant. Mais la cassette bouge sur le corps de roue libre, il y a du jeu, et on a beau essayer de mettre des bagues de calage, ça  ne va pas. Daniel jette un oeil et parie à 99,5% que le dérailleur est un 11 vitesses. Eh oui ! C'est bien ça ! Mickaël a un vélo à 11 vitesses depuis des années, et il ne le savait pas ! Chapeau champion !!!
Un des cinq bungalows du COV Cyclo


Ceux qui jouent aux boules le soir

Ceux qui font de la mécanique

Dominique, 5 autres techniciens, plus le photographe.

Sur cet éclat de rire, nous partons au restaurant, où nous rejoindront Marie-Hélène et Philippe, nos chers motards, qui sont chargés de nous organiser les pique-niques du midi sur les quatre jours qui suivent.



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