Aujourd'hui, les 4 covistes ont décidé de faire le petit parcours. Franck a eu la gentillesse de se ranger à la majorité (il faut avouer qu'il ressent les effets de l'entrée dans sa 65ème année...). Ouf ! Du coup, ça ne sera que 62 petits kilomètres avec seulement 1385 m de dénivelé. Et pour certains, ça commence à bien faire ! Non mais c'est vrai quoi ! On aime bien se faire des cols de temps en temps, mais tous les jours... faut pas non plus dépasser les limites des bornes quand même. Alors c'est vrai que l'autre parcours n'était pas si difficile : seulement 85 km et 2126 m de grimpouillette. Mais on préfère le laisser aux autres, et pour tout vous dire, on n'a pas été les seuls sur cette option car ils seront 27 à faire comme nous.
Donc, aujourd'hui, on essaye de faire calme, on fait le petit parcours "Passi", tranquille, pour garder l'espoir de pouvoir grimper le Passo Brocon demain. On a quand même deux petits cols, le passo Cost (1298) et le passo di Vezzena (1414).
Au départ, l'allure est raisonnable, et nos moniteurs nous dévient le parcours pour aller voir un joli coin au bord du lac Caldonazzo, au 5ème km. Tout le monde est détendu, c'est la balade, on n'a fait que du plat... c'est génial !
Mais on va attaquer très rapidement la déclivité dans le sens de la montée. Rien à voir évidemment avec le Manghen d'hier, mais il a fallu tout de même digérer des petits pourcentages avoisinant de très près les 10%, parfois au-dessous, parfois au-dessus.
La prochaine petite pause se tiendra au bout de 23 km, à Carbonare, alors que nous aurons déjà monté 1085 mètres. Il y a une fontaine près de l'église. La chaleur menace, il faut bien penser à remplir les bidons de flotte.
Le peloton reprend sa randonnée pour passer la pancarte du col de Cost (Passo del Cost). Voici l'arrivée du COV au sommet.
Il fallait bien sûr immortaliser l'événement par une photo qui restera à jamais dans les archives du club.
Une petite pause s'improvise sur ce col pour attendre ceux qui ont plus de difficulté. C'est la 5ème journée et ça se complique un peu pour tout le monde.
Mais il reste encore un col à faire. La côte reprend mais nous nous arrêterons à un petit restau avant le sommet afin de nous restaurer sérieusement. Superbe ravito avec des produits locaux qui comportaient tout ce qui est déconseillé dans le domaine de la diététique optimale. Mais nous n'aurons pas été plus royalistes que le roi, nous ne sommes pas allés chercher l'excellence de la diététique, et on a bien profité de la maigre pitance qui nous était proposée. La vache ! Qu'est-ce que c'était bon !!! Rien que du bon pour les grimpeurs : jambon, fromage, coca-cola, bière ! Bonjour les coronaires !!!
Et là, c'est là que le bât blesse, au moment où il faut repartir affronter les dernières pentes pour arriver au col de Venezza (Passo di Venezza). Ah ben oui ! Il y en a eu plus d'un qui avait les cuisses, ou les mollets, ou les genoux qui coinçaient ! La remise en route est toujours difficile après un long arrêt. Mais somme toute, tout le monde est arrivé en haut. On vous aurait bien fait une belle photo de groupe, mais pas de pancarte au col de Venezza. Il faudra nous croire sur parole.
Dès lors, il ne reste plus que 18 kilomètres de descente à faire. Et pour une fois qu'il ne pleut pas, qu'il n'y a pas des bagnoles qui vous empêchent de passer, et que la descente est sérieuse, Yves fausse compagnie à tout le monde et profite enfin du plaisir de dévaler tranquille pour se rattraper de tout ce qu'il en a bavé pour monter. C'est la seule chose qui le pousse à aller faire de la montagne.
Une fois les vélos rangés, il fallait arroser cette belle descente, ce qui a été fait entre les 4 sociétaires du COV. Et puis Bubu a jugé utile de remettre sa tournée. Avec la chaleur ambiante, personne n'a refusé. On verra qui paiera les pots cassés demain.
2 commentaires:
Un régime alimentaire digne des plus grands athlètes!^^
Mais qu'est-ce qu'ils font? Ça ne fait pas trop de côtes tout ça ?
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