Caminhada Portuguesa : A Partida

Samedi 14 mai : c'est le grand jour. Dans quelques heures, les 18 participants vont se retrouver à l'aéroport Francisco Sá-Carneiro de Porto. Dix sont arrivés en avion, et huit autres étaient déjà partis auparavant en camping-car ou en voiture.

Tous ont bien révisé le petit lexique indispensable, avec son vocabulaire spécifique aux randonnées à vélo :

A droite : Direita      A gauche : Esquerda      C'est trop dur : É tão difícil      Crevaison : Punção
Y'a encore beaucoup de côtes ? : Ainda há muitas subidas ?           Moi j'y vais pas : Eu não vou
J'en peux plus : Eu não aguento mais !           On a bien mangé : Nós comemos bem

Aujourd'hui, ce n'est qu'une prise de marques, histoire de se mettre dans l'ambiance, et nous ne toucherons pas encore aux vélos. Les mollets ne seront mis à l'épreuve qu'à partir de demain. Pour l'instant nous allons visiter Porto.

Si ceux qui sont venus au Portugal avec leur véhicule personnel sont déjà sur place, ceux qui ont pris l'avion ont dû se lever à 3 heures du matin pour se faire emmener à Orly par Philippe LQ et Karim. Grâce à nos deux chauffeurs, tout le monde est arrivé à l'heure à l'aéroport pour embarquer dans les meilleures conditions et atterrir à Porto après 2h10 de vol.

Arrivée à Porto

Claude, Benoît et Alain attendent leurs valises

A Porto, tout le groupe s'est réuni et a commencé une visite de la ville avec les Clérigos et la montée dans la tour du sommet de laquelle on pouvait admirer un superbe panorama.

L'église des Clérigos

      Montée dans la tour. Le sommet n'est plus très loin

Ensuite nous sommes entrés dans la gare de Porto somptueusement décorée d'azuléjos, immenses fresques retraçant des scènes de la vie populaire ou les grandes périodes de l’histoire portugaise du XIIe au XVe siècle.

En construisant sa gare comme une oeuvre d’art, l’architecte en négligea le côté pratique et utile, et oublia les guichets de vente !

Suivit alors une belle grimpette pour arriver à hauteur du pont Luis 1, construit par Jean Eiffel. Une fois au haut, la descente nous conduira vers une étape difficile... la visite d'une des nombreuses caves de Porto, histoire de faire une belle dégustation qui précèdera éventuellement quelques achats.

Une partie du groupe avec le pont Luis 1 à l'arrière plan

Nous voici sur l'autre rive du Douro, en direction des caves

 

 La visite commence

On a pu apprendre la différence entre le porto blanc et le rouge, et aussi l'importante notion de 10 ans, 20 ans, 30 ans et 40 ans.

 Et c'est enfin l'heure de la dégustation

L'appétit étant désormais fortement ouvert, nous nous sommes rendus au restaurant sur le coup de 13h10, avec une vue splendide sur le Douro ensoleillé.

Une fois arrivés à l'hôtel, chacun récupère son matériel pour se préparer à l'étape du dimanche. Certaines vérifications sont nécessaires.

Benoît remonte sa selle. On en aura beaucoup parlé car des bruits couraient qu'elle était restée en France...

Et puis ce fut de nouveau le restaurant pour le repas du soir au cours duquel Albano remit à chacun un maillot décoré d'un logo spécifique à la randonnée portugaise. A noter que ce maillot a été gracieusement offert par les restaurateurs.

Une belle journée qui s'achève et qui annonce une belle semaine. Certes... on a une nouvelle fois entendu parler un peu de la Vélocio... on ne va pas lui en vouloir, mais quand même... Enfin, c'est ainsi.

Demain dimanche, étape "SANDIM". Nous allons cruellement découvrir la réalité des dénivelés de cette région encore inconnue pour beaucoup d'entre nous.