15/05/2022

Caminhada Portuguesa : Dia 1

Dimanche 15 mai : Les choses sérieuses commencent avec le parcours "SANDIM". Chaque jour, le nom du parcours est celui de la ville où nous faisons l'arrêt pique-nique. Hormis celui du dernier jour qui nous mènera chez Albano, le parcours d'aujourd'hui est le plus facile du programme de la semaine.  Seulement 75 km mais avec 1254 m de dénivelé. Le profil que l'on voit ci-dessous n'est pas vraiment du type de ce qu'on trouve le plus souvent dans notre cher département de l'Eure et Loir. Il va falloir s'y faire !

Le départ est programmé à 9 heures, et tout le monde est au rendez-vous pour récupérer son vélo dans le garage. La semaine COV Portugal peut enfin commencer !

Le trublion de la troupe ne tarde pas à se faire remarquer. L'allée qui mène au garage est protégée par une barrière. Et voici notre spécialiste, Joël, que tout le monde connaît depuis son aventure du Puy de Dôme, qui avance en regardant son GPS... et il s'emplafonne ladite barrière, heureusement sans casse cette fois-ci. On ne voulait pas en parler, mais il avait déjà causé un grave incident la veille dans l'avion, lorsqu'il renversa tout son verre de boisson sur la douillette moquette du B737-800, sous le regard horrifié de l'hôtesse de l'air. Notre Joël est donc dans les meilleures dispositions.

C'est parti ! Super !!! Antonia a gravé sur la pellicule ce moment très émouvant du premier départ :

Départ sur les pavés ! Sans doute une prémonition...

On commence par une belle descente. Très intelligemment, et au prix d'une concentration parfaite, Yves arrache la première "pancarte" au nez et à la barbe de Mickaël. Depuis longtemps il savait qu'elle se trouvait 2400 mètres après le premier coup de pédale. Ça sera aussi la dernière, car on va très vite découvrir les profils de la région. Ce fut ainsi l'occasion d'enrichir son vocabulaire technique : coup de cul, raidillon, raidard, mur, verticalité, saloperie... tout ce que vous voulez. Il faut donc se dispenser de faire trop le malin.

Dès 10h10, un raidard si fort que la roue du vélo d'Alain s'est désaxée. La photo ne peut pas restituer la réalité.

Une petite pause s'impose gratuitement après ce premier effort

En fait, hormis le passage le long de la mer du km 56 au km 60, il n'y aura qu'une succession épuisante de bosses et de descentes. Vous parle-t-on de l'arrivée des pavés au 45ème kilomètre ? Nos bras, nos fesses, nos jambes ont goûté aux plaisirs des secousses régulières causées par l'irrégularité de cette surface souvent trouée. Et les cadres des vélos en garderont certainement des traces. D'autant que nous allons retrouver bien d'autres secteurs de ce type dans la semaine.

Peu avant le ravito, nous passons devant un moulin à eau très ancien, bordé par un tout petit chemin que certains ont hésité à suivre. Ce fut quand même l'occasion de s'octroyer une pause supplémentaire.

Un moulin très ancien, et un vélo non moins ancien...

Les cyclos du COV passent le petit chemin bucolique



Et c'est avec bonheur que l'on arrive au ravito de Sandim, où nous attendent déjà Antonia, Antonio, Antoinette et Fernanda qui nous ont apporté de quoi bien récupérer : boissons fraîches, sandwichs et fruits.



A 12h40, il faut repartir pour affronter les 6 km de pavés (mais on ne le sait pas...) et encore des raidillons (et on le sait bien...). Les bavardages se font moins fréquents, moins forts. Certains pensent déjà aux parcours des jours suivants qui seront plus durs. Bon... On verra. A chaque jour suffit sa peine. Et ça peine !

Voici enfin la mer. C'est pas qu'on soit contents de la voir, mais on sait bien qu'ici on va avoir droit à un peu de répit, et c'est un réel bon moment.

La plage d'Espinho

  
Passage sur des planches de bois. Bien moins difficile que les pavés !

Et c'est peu après que notre trublion revient à la charge en jouant le jeu de la provocation alors qu'un train va passer sur notre route. Serait-ce alors le marronnier incontournable de nos semaines club ?

 
Allez Joël ! On y croit !!!

Et pour terminer, à 14 km de l'arrivée, à Sao Joao de Ver, nous avons fanfaronné sur un monument monumental dressé en l'honneur des cyclistes de Santa-Maria. Nous le méritions bien après ce difficile parcours !


La journée se termine autour de la table du restaurant "Concorde", bien connu de nombreux drouais.


1 commentaire:

JB a dit…

"Os ciclistas unidos nunca serao derrotadas"

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