21/05/2022

Caminhada Portuguesa : Dia 6

Vendredi 20 mai : Journée de Gala pour les cyclos du COV !!! Pour commencer, ça sera l'étape la plus longue de tout le séjour avec près de 100 km. Mais paradoxalement ça sera aussi le plus faible dénivelé de la semaine. En fait, on va avoir l'impression de rouler du côté de Dreux où l'on a régulièrement ce niveau de montée sur nos sorties du mardi ou du jeudi. Et ça va commencer très fort dès le départ avec près de 20 km de descente pour arriver au bord de la mer. Tout le monde arrivera frais à Aveiro, sur la plage du phare de Mohle Norteau, pour le pique-nique, en pleine forme, et sans avoir donné un coup de pédale. Puis nous aurons une petite traversée en ferry pour aller reprendre le parcours et retrouver la saveur des montées jusqu'à Barrô, chez Albano, où nous passerons toute la soirée et où nous dînerons. Tout a été prévu : vélos et cyclos retourneront à l'hôtel en car !

Un profil de parcours comme on aimerait en voir plus souvent...

Le pique-nique sur la pointe et la traversée en ferry
 
Le plus difficile de la journée sera la gestion du temps. Ça va vraiment trop vite et on va arriver trop tôt ! Il faut absolument s'arrêter et prendre des photos pour faire durer l'étape au maximum. Nous profitons d'une belle vue des barques des pêcheurs du port de Torreira à 10h30. D'habitude, au bout d'une heure trente de pédalage de galérien, on arrivait à faire parfois difficilement une petite quinzaine de km, aujourd'hui on a déjà dépassé les trente ! Ca mérite bien d'aller prendre un petit pot.






Après le pique-nique, seulement deux casse-cous ont osé braver les imposantes dunes de sable et les vents rugissants pour aller tout au bout de la digue et se prendre en photo au pied du phare. Un exploit qui restera dans les anales du cyclisme international.
 
Si vous souhaitez les coordonnées de ces champions d'exception, contactez le secrétariat du club

Puis c'est enfin l'embarquement sur le ferry pour une longue traversée d'au moins 10 mn !

Daniel bichonne son vélo. Pas le moment de l'abîmer car il a un 1900 km à faire après le Portugal (Nice-Cherbourg)

Joël, Benoît, Franck et Bubu au soleil

Daniel, Lily, Michèle, Alain, rejoints à l'ombre par Joël.

C'est à ce moment qu'un scandale éclate : nous ne ferons pas de commentaires. L'image et le son suffisent. Écoutez par vous même.

Suite à cette odieuse découverte, on remarque de loin qu'une négociation se discute pour garder l'affaire sous secret en échange d'une ou deux pancartes. Il est a souhaiter que le Président ne vienne pas à découvrir ce sombre complot.

Le deal semble être "3 pancartes" minimum pour garder le silence

Nouvel arrêt au km 62 à Costa Nova. On admire tout d'abord les Casas Tipicas, avant d'aller déguster une petite glace pour nous réconforter après le peu d'efforts consentis jusque là.



 
Et voici comment en une demi-heure à peine on détruit une semaine d'efforts

Après cette pause ô combien calorique, survint le drame dramatique de la journée. C'est la crevaison de Mickaël, notre petit junior, celui qui aura le moins roulé de la semaine sous des prétextes assez fallacieux : cassette de pédalier foirée, cadre carbone fêlé, genou abîmée par un surcroît de puissance... en gros toutes les excuses que pourrait vous sortir un professionnel chevronné. Voici donc notre campionissimo injustement frappé du coup du sort qui se retrouve avec la roue arrière à plat. Déjà, il a fallu qu'il s'en convainque en demandant à Philippe : "J'ai l'impression que j'ai crevé !!!???". Effectivement, c'est un truc qui ne lui arrive jamais car il faut rouler pour cela. Mais là, le bonhomme n'arrive même à faire la différence entre un pneu normal et un pneu à plat ! On est au top du haut niveau non ? Indubitablement, une fois que Philippe lui a confirmé qu'il était bien victime d'une crevaison, il a fallu passer à la réparation. Mais Mickaël n'a pas de pompe, pas de chambre à air de rechange, pas de démonte pneu... en gros, il n'a rien ! Il est vrai que les grands champions ne réparent jamais eux-mêmes, ils ont des mécanos pour ça. Mais quand même... une fois qu'on lui a prêté ce qu'il fallait, il n'a pas été foutu de démonter le pneu, n'arrivait pas à placer nouvelle la chambre à air, ni remonter le pneu... c'est tout de même le minimum à savoir faire avant de faire le kéké.

Mickaël découvre toutes les difficultés du démontage d'un pneu.
Philippe montre son étonnement à Benoît qui prépare la chambre à air neuve

Philippe va ensuite parler de l'affaire à Alain. Aussi bien l'un que l'autre restent pantois devant tant d'incompétence

Après ce gros quart d'heure de temps perdu, c'est enfin la ruée vers la pancarte "BARRÔ", la seule vraie réelle pancarte qui comptera cette semaine, malgré celle gagnée par Yves le premier jour, malgré la triplette de Benoît un peu plus tard, et malgré celle volée odieusement par Albano le jour suivant. La Barrô est le Graal, l'honneur suprême, la seule justification de l'utilité d'avoir fait ce déplacement au Portugal. Albano essaiera bien de modifier le parcours au dernier moment pour s'octroyer un avantage mais sans succès. Au final, un accord amiable s'instaurera et un petit groupe de cyclos raisonnables resteront ensemble pour faire une photo historique sur la plus belle pancarte du monde :


Tout le monde arrive à bon port chez Albano, et la table est prête pour une belle soirée de gala. Apéro, repas, discours éloquents précèderont le chargement des valises et des vélos dans le camion, avant le dernier retour à l'hôtel pour la dernière nuit, nuit identique aux précédentes sauf qu'elle sera bien plus courte...

La table est mise, mais tout le monde n'est pas prêt !

Tout d'abord l'apéritif



Le repas commence. Toujours très léger comme il se doit... c'est une tradition que l'on connaît bien désormais.




Et un petit coup de champagne à la nuit tombante

C'est un peu plus tard encore qu'Albano prononcera le discours de fin de stage. Un exploit véritable car il n'est pas toujours facile de pouvoir en placer une tant l'ambiance de travail est puissante. Mais constatez par vous même qu'il s'en sortira très honorablement malgré des intrusions perturbatrices bien involontaires, que ce soit en début de discours ou à la fin, voire en plein milieu, pourquoi s'en priver ? (Pensez à mettre en plein écran. ESC à la fin du film pour revenir)

C'est le retour à l'hôtel de nuit. On y arrivera sans encombres vers les deux heures du matin. Mais ce n'est pas grave, demain on ne roule pas. Il n'y aura rien d'autre à faire que boucler les valises, faire les derniers rangements, et aller prendre le dernier repas vers midi au restaurant chez Hernani...

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