Parcours du Jour : Gorges de la Loire et Plaine du Forez - Roanne, St Germain Laval, Poncins, Cordelle, Roanne.
Au troisième jour, l'organisation s'améliore. Daniel a réussi à se coordonner pour rouler avec son pote belge, qui n'a aucun lien avec la Russie, et Dominique. Ils partiront à 7h30 sur le grand parcours de 158 km. Pour les autres, ça sera départ à 7h50 sur le 133 km, Michèle les quittant avant Poncins pour se raccorder sur le 97 km. Quant à Alain et Joël, nous n'avons pas eu la chance de les voir, ni à l'un des ravitos, ni même à l'arrivée.
Le programme du jour est plus costaud qu'hier. Distance un peu plus longue mais dénivelé quasiment doublé (1457m au lieu de 745m).
Le ciel est assez couvert mais personne ne s'en plaint. Il fait très bon et si le soleil était visible, on taperait très vite au-dessus des 30°C et le pédalage dans les côtes serait bien plus difficile.
Et nous arrivons très vite au deuxième ravito de Poncins qui est au 59ème kilomètre. Aujourd'hui, pas de longues files d'attente pour recevoir son casse-croûte. Pour changer, certains prendront des saucisses et des frites.
Mais c'est pendant qu'ils dégustaient leur festin du jour que les cyclos du COV sont attirés par un vélo qui semble les narguer à quelques mètres de leur table. Un superbe Lapierre que l'on connaît bien. Mais où est donc Benoît ? Jamais il ne nous a dit qu'il viendrait à Roanne !
Autre surprise après le ravito : Bubu récupère son vélo avec un pneu à plat. Sans doute un bien mauvais plaisantin qui lui a dégonflé le pneu dans le parc à vélos. Eh oui, il n'y a pas que des flèches dans le cyclo, il y a aussi pas mal de bourrins.
Mais ? Que se passe-t-il ? Au bout de quelque temps, il faut se rendre à l'évidence. Bubu est bel est bien victime d'une crevaison et il faut réparer. D'un autre côté, le veinard marque deux points au Challenge !
Le cœur totalement chaviré par cette désastreuse nouvelle, nous reprenons bon gré mal gré notre route. Nous arrivons à Pommiers en Forez, au km 85, où nous pouvons admirer le château médiéval posé sur une colline dominant un cours d’eau aujourd’hui perdu où persiste encore un romantique pont roman à 3 arches.
Il ne faut pas trop s'éterniser. Il nous reste plus de 50 kilomètres, le principal objectif étant maintenant de trouver notre marchand de glaces. Il devrait être placé dans les 20 derniers kilomètres. La folle vitesse aidant, les bornes et les bornes défilent et défilent encore. Et plus nous approchons de l'arrivée, plus nous ne voyons rien venir. Mais soudain, au bas d'une superbe descente, alors qu'il ne reste plus que 10 km, voici qu'il apparaît, semblant nous attendre impatiemment. Les 4 glaces sont rapidement commandées et dégustées.
Tout en dévorant nos friandises crémeuses à souhait, nous faisons des signes au bord de la route afin d'inviter tous les cyclos qui passent à s'arrêter. Quelle surprise alors de voir débouler Daniel, son pote belge, et Dominique. Ils ne pourront faire autrement que nous copier et commander à leur tour les précieux cornets.
Le hic, est que le glacier s'était installé au bas de la descente, et donc au bas de la côte qui suivait. La dernière montée était assez sévère. Placée en fin de parcours elle a été plus difficile à digérer que les cornets de glace.
Cette 3ème étape fut cependant très agréable. Beau parcours, beaux paysages. Demain, c'est la journée des parcours les plus difficiles. Daniel et Franck vont se lancer sur le 141 km (D+ 2437), Lysiane, Claude et Yves sur le 110 km (D+1600), et Michèle sur le 73 km (D+1060). Mais le principal objectif, le graal de la journée, sera de débusquer notre précieux marchand de glace sur la fin du parcours !
2 commentaires:
Profitez nous nous sommes du côté Aurillac bz a vous tous Brigitte et Gérard
Je confirme mon vélo est bien toujours rangé et récupère de sa virée normande.
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