26/05/2021

La Bretagne : Etape 2 - GUEHENNO

Journée tourmentée. Quel parcours prendre entre le petit de 99 km et le grand de 150 km ? Le problème, c’est la météo dont tous les spots lus et entendus prévoyaient qu’elle serait pourrie sur toute la France. Quelques-uns décidèrent de s’octroyer une journée de repos, le vent d’hier ayant causé des dégâts dans les organismes.

Parmi ceux qui voulaient quand même rouler, avant que ça ne braille, certains proposaient de partir à l’aveugle ! Petit ou grand parcours, on verra bien… Mais pour beaucoup, embrayer au pif ne sentait pas bon et l’on préféra étudier sérieusement le problème. Seulement 3 ou 4 sur le 150 km, les autres sont ok pour tenter le petit. Mais voilà que le ciel s’éclaircit et nous gratifie d’un beau soleil (relatif). Du coup, les voici à 10 pour le 150 et seulement 5 pour le 100. Tout va bien. Au final, ça n’aura pas été si mauvais que ça. Notamment sur le petit parcours qui n’a pas vu une seule goutte de pluie de tout l’après-midi. On ne vous reparle pas du vent puisque c’était exactement la même chose qu’hier, à la seule différence que c’était bien pire.

Ces broutilles ne sont rien à côté du drame auquel nous avons échappé et dont nous a informé Benoît pendant le parcours : la voiture des parents de Benoît est tombée en panne ! Sachez qu’ils doivent nous accueillir sur l’étape de Quiberon, pour un arrêt café (et peut-être calva). Que s’est-il passé ? Sans doute une vis n’a pas tenu, et le câble d’embrayage a lâché ce qui fait que le malheureux conducteur ne pouvait plus débrayer. Au prix d’un bel effort, la réparation a pu être faite, et la pause café (et peut-être calva) pourra bien avoir lieu comme prévue.

Autre drame, sur le petit parcours, au passage de Locminé. Le vélo de Benoît est tombé en panne, ou plutôt une chaussure. Que s’est-il passé ? Deux vis n’ont pas tenu, et la cale de la chaussure tournait ce qui fait que le malheureux cyclo ne pouvait plus débrayer la chaussure de la pédale. Au prix d’un bel effort, la réparation a pu être faite, en piquant une vis sur les trois de l’autre chaussure, et Benoît put finir correctement l’étape.

Comme quoi, dans la famille de Benoît, il n’y a pas que des charlots !

Et pour en finir avec les vis cassées, souvent des vices cachés, c’est le vélo de Philippe qui n’a pas résisté à la puissance développée quand il arrache ses manivelles dans les côtes, face au vent. Que s'est-il passé ? A force de forcer, il a fini par faire se fendre la bague de serrage du boîtier de pédalier. Encore une vis qui foire, provoquant un jeu énorme dans l’axe. Au prix d’un bel effort, il réussira à finir l'étape, mais il ne pourra pas prendre le départ demain, devant se consacrer à la recherche d’un vélociste.

Demain, c’est donc Quiberon. A priori ça devrait souffler. On vous tient au courant… d’air.

Arrivée à Guéhenno pour le pique-nique






Eglise de Locminé

Et c'est là que survient le drame pour Benoît

 
Bague de pédalier fendue pour Philippe

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