C’était la 2ème fois que je participais à un
brevet de cette distance. Je m’y étais bien préparé avec 2 brevets de 200, 1 brevet de 300 et 1 brevet de 400 qui tous s’étaient plutôt bien passés.
Mon vélo est prêt, le matériel et les affaires sont prêts.
J'ai réservé une chambre à Troyes, au 360ème km, pour y faire une pause avec mon équipier Alain
qui lui aussi est prêt. Il espère pouvoir mettre à profit tous les cours de GPS qu'il a reçus pendant la semaine dans le Jura...
On retrouve des habitués dont Alexandrine Henry, la fille de l’ancien
président de la FFCT, avec sa garde rapprochée et d’autres têtes que j’ai déjà
rencontrées.
On décolle à 6h00 direction la vallée de l’Eure, du déjà vu
avec la difficulté de Guainville, Ezy, Houdan, la Hauteville... Tout ça, on
connaît et on se dit que, bien qu’agréable, si ça continue dans ce style, la randonnée ne va pas
être simple.
Au point de contrôle d'Ezy, un sympathique boulanger nous
montre de vieilles photos de lui en vainqueur de course, arborant un maillot frappé aux couleurs des cycles Stépho.
Puis on file vers le Sud-Est avec le vent dans le dos. C’est
un régal ! Il fait beau et on enroule la plaque jusqu’à Sens.
On y fait une petite pause pizza et le groupe se reforme. C'est alors que je vais regretter de ne pas avoir étudié au mieux le parcours car
ce sera du casse-patte jusqu’à Troyes.
Quand on y arrive, il est presque minuit et avant d'aller dormir, il faut absolument photographier la pancarte de la ville, ce qui nous fait penser à notre ami Albano qui n’est pas
là, le roi des sprints pancarte !
On tourne environ 5 km pour trouver le précieux sésame et prendre la
photo tout tremblants, avec des sourires légèrement crispés.
Enfin, on se lave et on dort de longues heures... jusqu’à 4h45 exactement.
Le lendemain, ce sera vent de face jusqu’à l’arrivée, avec quand même de
bons moments mais aussi des longs moments de «Qu’est ce que je fous là ? J'en ai marre ! J'ai faim ! J'ai soif et j’ai encore faim !!!".
A l’arrivée enfin, tout ce petit monde arrive étalé sur une
heure, preuve que rien ne sert de courir… il suffit de pédaler et l'affaire est dite !
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