07/06/2018

JURA Étape 5 - DÉNÉZIERES

Quel dilemme ! Il est 7h30 et nous prenons le petit déjeuner. Il pleut des cordes ! Pas mal déjà ont bien envie de prendre une journée de repos. On ne va quand même pas partir sous la flotte !!! Et puis, au fur et à mesure que le niveau de café baissait dans la cafetière, le temps s'est amélioré, la pluie s'est calmée... serait-il possible qu'on puisse rouler sans ne rien se prendre sur nos cafetières à nous ? Allez ! Quelques rayons percent sur les toits : on y va. Tout le monde part, sauf Philippe qui semble présenter un souci technico-technique au niveau d'un genou. Forcer dessus serait risqué. Pour lui, ça sera chaise longue toute la journée.
C'est une étape relativement facile, du moins par rapport aux précédentes. Moins de distance, moins de dénivelé. Onze cyclos sur le parcours de 106 km, six sur celui de 75 km. Évidemment, au bout d'un moment il faisait trop beau, c'était trop beau !  Tout de suite après avoir passé le col de la Joux, des trombes d'eau nous tombent dessus.
Par chance, nous sommes dans la forêt et chacun trouve un coin "sec" autant que possible. Il faudra attendre une bonne demi-heure pour que ça se calme, l'occasion de reprendre une séance de karaoké avec Sacha Distel : "Toute la pluie tombe sur moi".
Une fois l'averse passée, ceux du grand parcours décident de s'arrêter lorsqu'ils aperçoivent un lavoir qui leur permettra de manger au sec. Un bref contact téléphonique avec les six de l'autre parcours qui sont déjà arrivés au rendez-vous permet d'éviter des inquiétudes inutiles. Cette fois-ci, nous ne nous rejoindrons pas. C'est le karaoké qui continue avec Charles Aznavour : "Désormais, on ne nous verra plus ensemble."
Après le pique-nique, on commence à s'être un peu réchauffés et le temps clair revient progressivement. A tel point que l'on en a entendu râler qu'il faisait trop chaud dans la dernière côte ! Alain Souchon : "Carrément méchant, jamais content".
Mais ce fut tout de même bien agréable de terminer la journée au soleil, satisfaits d'avoir réalisé cette étape qui a bien failli ne pas être parcourue. Richard Gotainer : "Trois vieux papis tout vermoulus, sur un très vieux banc tout moussu, papotaient pour se faire du vent..."
 
 

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