Fifi en vacances

Le célèbre FFM (Franck Fifi Martin) relève une nouvelle fois son défi estival. Il avait fait la Flèche Paris-Nice l'année dernière, cette fois-ci il s'attaque à la Paris-Strasbourg.

C'est tout d'abord une mise en bouche en montant sur son vélo le matin du 12 août dès 3h55 pour aller à la gare SNCF de Maintenon afin de rejoindre la gare Montparnasse d'où il prendra le départ de la Flèche. Pendant 19,82 km, avec un dénivelé local de 102 mètres, il pourra profiter quelques minutes, 53mn39 exactement, d'une agréable fraîcheur qu'il ne retrouvera plus de tout son long périple qui ne sera que canicule et vent contraire.

Le voici à Paris, d'où il s'élance résolument à 5h57 sur la première étape qui le conduira à Joinville.

Un beau parcours de près de 250 km qu'il avalera en 12h22.

                        Champs sur Marne peu après le départ                           Wassy peu avant l'arrivée

Pour éviter au mieux la chaleur, ça sera à nouveau un départ matinal dès 5h41 le 13 août. Cette étape est un tout petit peu moins longue mais le dénivelé est plus exigeant. Ce n'est cependant pas la difficulté première. Le plus dur sera évidemment la canicule.

Dans la chaleur et vent de face, Franck arrivera à Maisonsgoutte au bout de 11h37, survolant facilement les quelques cols chaleureux qui agrémentaient la monotonie.

Mais Franck est un petit malin : en s'imposant deux étapes longues, il s'est ménagé un final plus que confortable avec un kilométrage ridicule et un dénivelé frisant l'insolence. Il aurait pu même être sanctionné d'une invalidation de sa Flèche de France tant cette fin de parcours était insignifiante. A peine plus de 60 petits km pour 400 m de dénivelé... c'est à croire qu'on était sur le parcours découverte du Forum des Associations !

S'offrant une grasse matinée en ne partant qu'à 8h18, il a commencé ce final très tardivement par rapport aux deux journées précédentes. Et il prendra un train de sénateur, comme on dit (mais qui déjà vu un sénateur sur un vélo ?), mettant près de 3 longues heures interminables pour atteindre enfin la cathédrale vénérée.

Des paysages qui fleurent bon la promenade avant de rallier Strasbourg

La joie de pouvoir enfin photographier la cathédrale, et l'ultime récompense après 26h54 d'efforts

Alors qu'il aurait pu profiter du vent favorable pour revenir à Montparnasse, Franck retourna chez lui sans monter sur son vélo. C'est dommage, le parcours aurait été bien plus facile dans l'autre sens, d'autant plus que la canicule s'est calmée. Mais bravo quand même, c'est un bel effort.