24/04/2022

300-200-50

Un samedi assez chargé pour les cyclos, avec tout un panel de propositions de parcours. Pour certains, le choix aura été difficile car il fallait y intégrer les prévisions météo peu engageantes et les risques de pluie qui y étaient associés.

La majorité se sont attelés au BRM200 du MSD. Albano, Gégé, Daniel, Franck M, Alain L, Philippe G, Joël, et Benoît. D'une modestie exemplaire, Benoît s'est immédiatement senti esseulé au milieu de tous ces rois des longues distances. En effet, de tous ses compagnons de route du COV, ceux qui ont parcouru "la plus petite distance" de leur carrière étaient Albano et Gérard avec leurs 460 km de la Vélocio. (On ne vous explique pas ce qu'est cette randonnée, vous devriez, pensons-nous, savoir en quoi elle consiste...) Toujours est-il que lorsqu'on a déjà fait 460 pour ces deux là, des 600, des 1000, des ¨PBP" ou des Rondes d'Aquitaine, voire des 1600 pour les autres, s'aligner sur un petit 200 de rien du tout ressemble à une promenade bucolique bien gentillette de dimanche après-midi alors qu'on n'est que le samedi.

Le parcours du 200 du MSD avec ses trois points de contrôle

Les inquiétudes de Benoît étaient fondées ! Les forçats de la route avaient totalement occulté le fait que, lorsqu'un parcours est en boucle, si le vent peut être favorable sur une moitié, il sera défavorable sur l'autre. Du coup, ils ont pédalé comme des sourds, Benoît accroché au peloton pour rester avec eux, et finir les 210 kilomètres à 26,5 km/h de moyenne ! Il faudra bien penser à leur dire de se calmer pour le 150 de Manu le 30 avril.

Au départ, on reconnaît Fifi, Gégé, et Joël

Albano, Alain, Daniel, Fifi, Joël

Alain, Daniel, Benoît, Joël

Côté incident, nous pouvions évidemment compter sur la régularité époustouflante de Gérard qui a crevé à l'avant à 10 km  de l'arrivée. Crevaison lente. Voulant échapper aux sarcasmes, il a décidé de ne pas réparer et de finir presque à plat. Quoi qu'il en soit, une crevaison, réparée ou pas, reste une crevaison, et Gégé marque un point supplémentaire.

Le point de contrôle à mi-parcours, à Fontainebleau

Un deuxième incident : c'est sans doute le manque de concentration qui a poussé le dérailleur de Benoît dans les rayons à 200 mètres de l'arrivée. Heureusement, pas de casse donc pas de points marqués au Challenge. Deux questions se posent cependant. Tout d'abord, on note que Benoît vient juste de récupérer son vélo après un passage chez un professionnel pour le peaufiner en vue de la semaine au Portugal. A première vue, les réglages du dérailleur sont à revoir, ou alors il faut demander une ristourne. Ensuite, connaissant son amour pour les gros braquets, on se demande bien pourquoi sa chaîne était alors sur la plus grande couronne (29 dents) de sa cassette... A coup sûr, elle était aussi sur le grand plateau (52 dents). Une attitude déplorable à corriger rapidement. On n'a jamais vu un cyclo croiser une chaîne de la sorte... enfin si... mais bon... on va pas le dire.

Et pour terminer sur les problèmes techniques, nous retrouvons notre cher marronnier des problèmes GPS d'Alain. Ca arrive tellement souvent que ça ne crée plus aucune surprise désormais. Panne de batterie, panne de satellite, panne de fichier... on ne sait plus. Mais l'essentiel est que tout cela ne l'empêche pas d'aller faire un tour à Honfleur en pleine nuit.

La problématique trace GPS du parcours d'Alain

Outre ce petit 200, un autre BRM se déroulait dans le même temps, le BRM 300 de Flins auquel le Franck présidentiel a participé sans peur ni crainte. Même constat de facilité pour lui après la Vélocio (je ne sais plus si on vous a dit ce qu'était la Vélocio, mais vous trouverez facilement en utilisant votre moteur de recherche préféré)

Malgré un léger mal aux jambes, Franck, seul COViste sur le parcours, a bien roulé contre un vent plutôt pas sympathique. Ca sera pour lui une bonne préparation pour le 600 qu'il va faire avant de partir au Portugal pour la semaine montagneuse initiée par Albano.

Le parcours du 300 de Flins

Dernier point de contrôle. Rapid Market de Nogent le Roi au km 250

Franck bouclera les 300,96 km et les 1606 m de dénivelé en 12h58, soit à 23,2 km/h de moyenne. Benoît aurait mieux fait d'aller avec lui !

Et pour terminer cette journée bien chargée, nous notons les sept participants au traditionnel 50 km du samedi. En fait, tout ceux qui n'ont pas osé accompagner les autres sous des prétextes plus ou moins valables, le plus souvent moins que plus. Ca pouvait être "de toute façon j'ai déjà fait un 200...", ou encore "moi j'ai pas encore fait de 200...". Vous voyez le niveau ! Mais au moins ils ont roulé, et eux aussi avec du vent, comme tout le monde. Il y avait Brigitte, Carole, Lysiane, Bubu, Pierre, Philippe LQ et Yves. Empruntant une belle partie de gravel qu'il a fallu éviter, le parcours n'était pas tellement moins dur que celui du 200, avec la côte de Brissard au début et celle de Fonville à la fin.

Voilà pour ce weekend. Prochain événement important, samedi prochain 30 avril, avec le 150 de Manu, organisé en guise de préparation au 200. Si vous souhaitez y participer, pensez à vous y inscrire si ce n'est déjà fait.


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