04/02/2019

Benoît se déchaîne !

Voici le récit de Benoît sur la sortie dominicale du 3 février :

Six cyclos au départ de 8h30 ce dimanche matin. Lily annonce qu'elle se lance sur le petit parcours de 45 km qu'elle avait refusé de faire la veille. Du coup, Albano jugeant avec lucidité qu'il n'a pas les jambes, se joint à  elle.
Les 4 autres, Daniel, Christophe, Didier et votre serviteur (le maillon faible du groupe), décident d'honorer le parcours de 70 km préparé bien au chaud par Franck, alias le Président statique.
Les 30 premiers kilomètres sont parcourus à une vitesse très modérée (17 à 20 km/h) afin d’éviter toute glissade qui risquerait d'être fatale pour nos clavicules sur les routes verglacées... (Franck, si tu nous r'gardes...)
Pour rompre cette monotonie, je décide de crever à l’arrière. Sûrement le même caillou que la dernière fois. Mais cette fois-ci, la perspicacité de Daniel le conduit  à retrouver ledit caillou planté dans ce qui reste de mon pneu, un pneu bien fatigué il faut bien l’admettre, mais je compte une crevaison supplémentaire pour le Challenge 2019. Je dois déjà être bien placé je pense. La réparation effectuée avec dextérité, le quatuor repart.
Mais pas pour longtemps ! Au moment de relancer la cadence après un virage sur une  route moins glissante, je casse ma chaîne (d’où le surnom de maillon faible pour ceux qui suivent, mais pas que…).
« Pas grave ! dis-je à mes camarades, j’ai un dérive-chaîne et une attache rapide dans ma sacoche ».
A peine fut-elle extraite de la sacoche, que mes coéquipiers  se mettent à rigoler de tous leurs boyaux en constatant au premier coup d’œil que l’attache rapide, surdimensionnée, n’est manifestement pas adaptée à ma chaîne.
Heureusement, Daniel (encore lui) en avait une plus appropriée. C'est quand même pas mal d'avoir quelqu'un d'expérimenté dans son groupe.
Après m’être bien enduit de cambouis sur tous les doigts, je parviens à réparer et nous voici repartis une nouvelle fois, mais je restais bien tranquille derrière sur les derniers kilomètres pour me faire oublier mais aussi et surtout parce que la mécanique c’est pas tout et comme dirait Albano : « Quand on n’a pas les jambes …»



Aucun commentaire:

Rubriques