Marche de Noël

Un peu en avance sur le calendrier, les cyclos ont fait leur traditionnelle Marche de Noël le dimanche 15 décembre. Ils ont été 18 à se présenter au départ de cette superbe randonnée organisée par notre Maître en la matière, le trop vénéré Guy.
Première déception à l'occasion de cette réunion annuelle, l'absence de Benoît. Sans aucune pudeur, il a sèchement déclaré qu'il ne participerait pas à la marche sous un prétexte futile dont nous nous souvenons même plus tant c'était petit et triste. Dans les faits, Benoît ne voyait pas d'intérêt à cette sortie, dès lors qu'il n'y avait aucune chance pour lui de marquer des points au Challenge Casse, et aucune chance pour les autres de le rattraper à cette occasion. C'est pas joli joli, et c'est tout ce qu'on en dira.
Déception aussi pour Angèle, qui est plâtrée, suite à une chute de VTT. N'ayant rien cassé sur le vélo, elle ne marque aucun point au Challenge Casse.
 

L'équipe au départ, devant l'église de Néron

A 9 heures pétantes, les cyclos se sont élancés dans la joie et la bonne humeur, sous une température très agréable et une météo des plus douces. Tout devait être parfait.
Mais c'était sans compter le manque de préparation du responsable, Guy, qui n'avait pas prévu que les pluies diluviennes allaient inonder une bonne partie du parcours.

 Dès le départ, l'état du terrain laisse présager le pire

 Le parcours est accidenté, les visages se crispent

La fatigue arrive. On appuie sur les genoux avec les mains

Pour leur plus grand bonheur, les cyclos ont dû rallonger démesurément le parcours pour trouver un gué improbable afin de franchir, au péril de leurs vies, le fleuve qui leur barrait la route. 

 Réunion au sommet dans une clairière : Guy ??? Par où on passe ???

Passage dans la forêt vierge. Il nous manque les machettes.

Arrivé au gué salvateur, Guy traverse prestement puis dirige fermement les opérations depuis l'autre rive avec son bâton péremptoire. Gégé tente de créer un semblant de passerelle en accumulant des branchages. L'affaire se présente très mal.

Quand la panique a commencé à monter, les plus courageux ont décidé, sans aucune hésitation, de se déchausser pour se jeter dans l'eau glaciale et profonde d'au moins 10 cm (peut-être même 11), afin d'aider leurs collègues à franchir le terrifiant obstacle.

 Philippe, complètement pieds-nus, se jette dans le torrent mortel

 Il sauve la vie de Brigitte...

 ... puis celle de Joselyne

La photo ne le montre pas, mais Claude aussi s'est jeté dans les profondeurs de l'eau brûlante de froid 

Une fois le fleuve traversé, nous rencontrons encore des obstacles insurmontables

L'épreuve est loin d'être terminée. De nouveau nous devons risquer de franchir les eaux turbulentes en furie. Malgré l'expérience acquise sur la première traversée, la difficulté est toujours là.

 Maryse, guidée par Claude et Philippe

Le Secrétaire semble ne pas avoir une confiance absolue envers le Trésorier qui tente de l'aider 

Soyez rassurés, chacun est arrivé au bout du parcours sain et sauf et, sans doute par chance, nous ne déplorons aucune blessure ni aucun disparu.
Au bout de ces 9 km de folie, le stress et la peur sont vite effacés, et la rancœur contre l'inconséquence de Guy est oubliée, du moins pour l'instant... Il est possible qu'on en entende parler les mardis et jeudis à venir...
Le buffet est vite installé et le vin chaud rapidement servi. Bravo quand même à Guy, malgré tout !!! 

Le "Parcours de la Peur" réalisé par nos 18 baroudeurs