La sortie de ce dernier dimanche de mars s'annonçait excellente. Certes Franck et Yves étaient une nouvelle fois absents, mais un soleil éclatant était là pour agrémenter le superbe parcours tracé par le remarquable Fifi. Au départ, Philippe le Trésorier représentait le Bureau et encadrait Benoît, Emmanuel, Gérard L, Philippe LQ, Christophe A, Daniel et Franck M, le fameux Fifi du Tremblay cité plus haut, mais aussi responsable de ce petit reportage et des photos qui l’accompagnent.
Rien de bien grave à priori, mais Philippe n’avait pas son vélo
habituel, lequel souffrait de problèmes mécaniques. Par chance, Gérard lui avait
généreusement prêté son mulet pour le dépanner (un resplendissant Bianchi entretenu avec soin de ses
propres mains). La légendaire solidarité entre les membres du
COV Cyclo était une nouvelle fois au rendez-vous.
Au cours d’un petit arrêt technique à hauteur du Tartre (les
commentateurs de télévision aiment bien dire « satisfaire un besoin
naturel »), Gégé clamait à haute voix son bonheur de constater comme cette
sortie était une parfaite réussite, sans incident technique. C'est vrai : il est
10h54, et tout va pour le mieux.
Mais le bonheur de Gégé va être mis à l’épreuve car il reste encore une
bonne heure de pédalage. Et ça ne sera pas une heure vraiment tranquille.
En fait, ça prendra à peine une demi-heure ! Vingt-huit minutes
suffiront pour qu’éclate le drame douze kilomètres plus tard, en arrivant à Tréon,
au kilomètre 68,5. Ce ne fut pas le bruit d’un éclatement de pneu, mais on
entendit bien à l’arrière du peloton le
claquement d’une fixation de selle suivi de la chute de ladite selle sur la
chaussée, exactement à 11h21 et quelques petites secondes. La victime n’est autre que Phillipe LQ qui a perdu sa selle, enfin… quand
on dit « sa selle », c’est de celle du vélo Bianchi qu’il s’agit. Merci Gégé !
Tous les mécaniciens du club se ruent sur la pièce endommagée et ne peuvent que
constater que la vis a cassé, ce qui arrive quand elle est mal serrée, ou trop
serrée, bien évidemment. Un vif débat s’instaure sur les lieux afin de déterminer s’il s’agit d’une
vis de 8mm ou une vis de 6mm. C’est d’autant plus important que, quoi qu’il
arrive, il n’y a aucune vis de rechange sur place. Il sera en outre impossible de
mettre Daniel et Gégé d’accord : c’est 8 pour l’un et 6 pour l’autre
(peut-être l’inverse, je ne sais plus).
Par chance, l’incident s’est produit non loin de chez Manu où se rend
toute la troupe. Bien équipé, Manu déniche la vis salvatrice, une vis de 7mm,
et Philippe retrouve une assise correcte pour terminer la randonnée.
Prudemment, le parcours sera dévié pour éviter de rouler sur la route cabossée
de Chambléan. Elle pourrait être fatale pour le mulet de Gérard.
Voici encore un beau dimanche ou tout a été mis en œuvre pour lutter
contre la routine. Félicitations aux participants.
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