Il est temps que cette affaire se termine. Ca commence à péter dans tous les sens, en tout premier lieu avec le premier abandon enregistré dans notre équipe composée de 7 cyclos au départ. C'est Maxime qui a craqué, et qui a décidé de retourner chez lui. Le benjamin n'a pas pu supporter le rythme imposé par les vétérans. Le kilométrage et les dénivelés étaient trop costauds pour ses frêles capacités. On espère pour lui un retour en pleine santé parmi les sportifs lors de la SF2024 à Roanne. Accroche toi Maxime !!!
Pour les autres, ce sera le parcours de 112 km pour Lysiane, Franck, Bubu et Yves. Daniel se lancera sur le 150, et Michèle se contentera d'une grasse matinée. Le risque élevé de pluie est sans doute la raison de ce choix pour notre féminine spécialiste des grimpettes de cols.
Vers le 40ème kilomètre, le quatuor du 112 dévale une belle et longue descente bien raide, quand soudain il croise Daniel qui est en train de la remonter !!!??? Qu'est-ce qu'il lui prend ? On se dit alors qu'il a sans doute mal réalisé la descente et qu'il veut la refaire, correctement...
Ce n'est qu'après l'étape du jour que l'on découvrira la découverte de la vérité. Daniel est donc parti sur son 150 km et, rencontrant un début d'averse, il décide de changer de maillot pour mettre une tenue de pluie. Ceci fait, il repart mais, un peu plus loin, il fouille ses poches et là, c'est le drame !!! Plus de clés du camping-car !!! Evidemment, elles sont tombées de sa poche lorsqu'il s'est changé. Ce qui explique enfin le demi-tour, et la remontée de la descente pour revenir au vestiaire improvisé. Bien évidemment, une fois sur place, aucune trace des clés du paradis. On imagine Daniel pousser un MEEEEEEEERDE ! discrètement sans doute.
Plus tard, une fois revenu au camping alors que Michèle sortait juste de sa sieste pour récupérer de sa grasse mat', Daniel lui explique sa mésaventure et... s'approchant de la table, à côté de l'ordinateur, il remarque un jeu de clés... les clés du camping-car bien sûr ! Jamais il ne les avait mises dans sa poche. Alors on a ri, mais on a ri !!! Bravo Daniel. C'était le deuxième drame du jour.
Pendant ce temps, le quatuor du 112 continue sa progression. Sincèrement, il n'y a pas de quoi se plaindre. C'est relativement pas mal beaucoup humide certes, mais ça va. Et la bande arrive sereinement au premier point d'accueil, au 35ème km, à Vigneulles, sans même avoir vêtu la grosse tenue de pluie.
Vite on continue vers le km 91 car on commence à avoir faim. Mais voilà qu'à peine après 1 km au grand maximum le PAF ! Pschhhht !!! résonne de nouveau. Pas de bol le Bubu. Un petit caillou a dû rester dans l'épaisseur du pneu, il ne l'a pas repéré lors de la réparation et voilà tout. Mais malgré une recherche approfondie, pas de trace d'objet intrus dans le pneu. On répare et on repart vers le ravito.
Lily et Yves finissent de grimper la côte, Lily se retourne et... il n'y a personne derrière, ni Bubu ni Franck. Hop, demi-tour, et l'on retrouve Franck et Bubu en train de démonter de nouveau la roue arrière de notre cher vétéran. En effet, il y a bien eu un troisième PAF ! Pschhhht !!!
Cette fois-ci, le Président prend le taureau par les cornes. Il faut régler le problème sinon on va encore trouver les stands démontés quand on va arriver au ravito ! Un rapide examen lui fait découvrir que le pneu présente une usure importante en un point précis. En fait d'usure, c'est quasiment un trou. Alors forcément, la chambre à air étant partiellement au contact de la route, ça va marcher beaucoup moins bien, et au bout de quelques tours de roue, la chambre est rabotée et explose. Maintenant c'est simple, on met un emplâtre, une chambre à air neuve, et on repart enfin pour de bon.
C'est alors que le Bubu, qui ne manque pas d'air (sauf pour son vélo), nous sort une pensée philosophique pas piquée des hannetons : "Pourtant, à part le trou, le pneu est encore bon !". Et là encore on a ri, on a ri ! Cet incident n'a eu aucune conséquence, nous sommes arrivés à temps au ravito et, au repas, Bubu s'est vu obligé de payer la boisson pour tout le monde, c'était vraiment le minimum.
Après cette pause restaurative, les 28 km restants n'ont posé aucun problème, sauf peut-être quelques légères averses auxquelles on commence à être habitués. A l'arrivée, on réalise tout de même qu'il ne fait pas très beau en constatant l'état des vélos. Il faudra une belle séance de nettoyage avant de repartir le lendemain.
4 commentaires:
BRAVO! BRAVISSIMO pour la ténacité de toute l'équipe!!!
Et le pneu plein, le COV y a t il pensé???
Ben non, ils n'y pensent pas..
Ils préfèrent galèrer et rire, beaucoup rire...
Très bons pneus allemands mais plutôt "rigides"
Pas le temps de rire
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