Parcours du jour : Roanne, Charlieu, La Clayette, Col de Dun, Chaufailles, Roanne.
Une nouveauté aujourd'hui : l'apparition de la chaleur. Jusque-là, nous attaquions les randonnées avec un ciel voilé qui nous gardait au frais. Ce matin, nous sommes partis avec 20°C, et bien sûr ça ne fera que grimper jusqu'à friser les 30°C. Sur une chaise longue, à l'ombre, ça doit être bien sympa. Sur le vélo, c'est différent.
Alain, Daniel, Dominique sont partis sur le grand parcours de 157 km, Lysiane, Franck, Claude et Yves sur le 111 km mais, sous l'ordre du Président, ils basculeront sur le grand parcours de manière à s'avaler le col de Dun qui normalement n'est pas au programme. Très bonne idée....
Michèle n'aime pas la chaleur, et se programme sur le 61 km en solo.
Nous nous arrêtons à Charlieu devant l'abbaye bénédictine. Le soleil commence à faire effet.
Nous aurons le premier ravito au bout de 37 km. C'est tôt car nous n'avons encore rien grimpé, mais c'est bien quand même. Il faut arriver le plus frais possible avant le début des hostilités.
Plus loin , nous avons le château de La Clayette au 50ème kilomètre. Nous avons commencé à grimper un peu et ça commence à cogner. Le deuxième ravito est à quelques centaines de mètres et il est le bienvenu !
Maintenant les choses sérieuses commencent car on se dirige lentement mais sûrement sur la montagne de Dun. On ne peut pas nier qu'elle est raide, surtout sur la fin. C'est sans doute surestimé mais le GPS d'Yves a affiché 20 et 21% dans les dernières dizaines de mètres. De l'avis général la réalité devrait se situer autour des 16%, et c'est déjà suffisant comme ça !
Nous vous parlions avant hier d'un supposé bourrin qui n'existait pas. Par bonheur, nous en avons trouvé un aujourd'hui. Mais attention hein ! Le bourrin de chez bourrin, du haut de gamme croyez nous !
Voici les faits : vous savez que nous sommes au bas mot 6500 cyclos. Ca fait un peu de monde sur les routes. Par malchance, nous voici stoppés par un feu de chantier qui a eu la mauvaise idée d'afficher une attente de 3'30". Tout en attendant notre tour, les covistes, ces grands futés, ont la somptueuse idée de suggérer à la pile de cyclos agglutinés de laisser passer la voiture que nous coinçons depuis pas mal de temps lorsque le passage sera autorisé. Tous les cyclos acquiescent et commencent à se serrer... sauf un. On insiste : serre toi, on va laisser passer la bagnole ! L'énergumène ne se démonte pas, et lance un "non, y'a pas de raison !". Quelques-uns le félicitent avec ironie, Franck lui dit "Ah bon ? T'es un chieur alors ?!!!", et Yves le qualifie de champion du moooooonde !
Nous avons eu d'autres champions. Par exemple ceux qui quittent la piste cyclable du parcours pour aller plus vite en empruntant la voie réservée aux voitures, en les empêchant de rouler, et encore ceux qui persistent à rouler en peloton.
Enfin, difficile de convaincre tout un troupeau. Comme le chante Brassens "Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on est plus de quatre on est une bande de cons". Ouf !!! Ici, le groupe du COV est composé de 4 tout juste.
Reprenons notre randonnée : le plus difficile a été fait et nous avons monté 680 mètres. Il en reste tout de même encore 600, heureusement mieux répartis sur la distance. Ca devrait aller. Il reste encore un dernier objectif à tenir, trouver notre marchand de glace. Et c'est au 98ème km qu'il surgit ! Daniel et Dominique nous y attendaient et leur avance leur a permis de déguster deux glaces ! Nous prenons les nôtres tout en apprenant horrifiés que notre ami ne sera pas là demain. Du coup, pour masquer notre douleur, nous reprenons chacun une dernière glace avant d'aller finir les 22 derniers kilomètres.
Bilan de la journée, bonne chaleur, bonnes côtes, bonnes glaces. Demain, la dernière journée.
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