07/05/2024

AVEYRON J3 - Entraygues

Troisième journée : Entraygues - Mardi 7 mai

Tout d'abord nous devons vous annoncer la terrible défaite de l'équipe Gérard-Jacky contre celle de Benoît-Philippe à la partie de belote hier soir. Mais malgré cela, the show must go on, aujourd'hui est un autre jour et on ne baisse pas les bras, même si les jambes commencent à coincer à l'aube du 3ème jour, du moins pour certains.

Aujourd'hui, la météo est très incertaine. S'il est clair qu'on ne verra pas vraiment le soleil, difficile de savoir sur quoi on va tomber. Dans son génie, le maestro Franck nous a improvisé une superbe symphonie pour grandes cassettes et triples plateaux : on va partir sur le parcours Entraygues, dont les trajets aller et retour sont relativement proches l'un de l'autre. Le moment venu, il sera assez simple de couper vers l'Est pour rejoindre la trajectoire du retour. Ainsi nous aurons roulé 40 à 50 km le matin, avant de prendre notre pique-nique au sec sur notre hébergement. Et si le temps s'améliore... on pourra toujours repartir faire un autre tour l'après-midi.

Tout l'orchestre est d'accord pour jouer cette partition astucieuse, sauf Daniel et Philippe, comme hier, mais aussi Albano qui a décidé de se joindre à eux pour les aider et faire le parcours majeur et ses 2319 mètres de dénivelé. Un autre trio se distingue avec Isabelle et Michèle encadrées par le maestro Joël en décidant de jouer une partition en sol mineur, disons moins pentue. Antonia quant à elle se jouera son petit concerto pour deux jambes en allant faire une belle marche sur les rives du Créneau qui coule à deux pas de l'Oustal.

Il faut être honnête, pour la plus grande formation (Brigitte, Lysiane, Benoît, Claude, Franck, Gérard, Jacky, Philippe, Yves), le temps n'est pas si mauvais et on aurait eu bien tort de ne pas aller rouler. Le plan est simple : comme la pluie est prévue vers midi, on va prendre le petit parcours, pour le quitter par la D904 au 20ème km et rejoindre le final de ce même parcours.

Petit ou grand parcours, les montées restent des côtes. La partition est difficile. Subitement, à l'occasion d'une montée chromatique, un trio se détache. Brigitte, Gérard et Jacky changent de ton et jouent un autre morceau. Emballés par leur montée lyrique, ils prennent bien la 904 comme prévu, mais du mauvais côté ! Et les voilà qui grimpent et grimpent jusqu'à la cascade de Saint Félix de Lunel. Au bout de quelques coups de fil, on arrive à les raccrocher à la partition initiale en leur faisant faire demi-tour. 



Pendant ce temps-là, le trio "Joël" fait son parcours sans une seule fausse note. Ils attaquent le morceau par la longue montée sur Rodez, sans se mettre la tête à l'envers. Pour éviter des commentaires sur la réalité de leur circuit, ils pensent bien à prendre des photos des lieux qu'ils ont visités. Très bonne initiative. Même s'ils n'ont roulé "que" 25 km, le dénivelé approche les 400 mètres ce qui est quand même très raide.


On est exactement là !

Dernière photo avant l'arrivée : la fameuse cascade de Salles la Source

Maintenant les 3 dissidents ont rejoint l'orchestre. Il faut rester groupés et ne pas se disperser car les grimpettes sont assez dissonantes. Il y a pas mal de couacs dans la formation, les genoux grincent, mais l'œuvre vaut quand même le coup. Les paysages, les vieilles pierres sont toujours aussi magnifiques. Les voici dans une descente qui traverse un village. La route est glissante mais, malgré tout, le tempo rapide pris par les artistes a rendu difficile la prise de vue par le chef d'orchestre Franck.
Lysiane

Brigitte

Gérard

Philippe

Yves, Benoît

Claude

Jacky

Mais pour profiter des descentes, il faut bien qu'il y ait des montées. On ne le répètera jamais assez : les montées ont toujours l'air plus faciles en photo.

Philippe, Lysiane, Brigitte

Yves, Claude (vous remarquerez que le morceau se joue avec les imperméables à la clé)

Les imper servent plutôt à se protéger du froid. Il ne pleut pas mais quand vous arrivez tout essoufflé et plein de sueur au haut de la portée, le froid vous saisit dans la descente. Voici un petit film pris au sommet d'une nouvelle côte. Vous entendez la respiration saccadée du caméraman totalement épuisé.
Yves, Philippe, Benoît, Jacky et Franck

Il faut néanmoins faire attention à ne pas tomber dans la petite ritournelle monotone et insipide. Il nous faut du scherzo, du presto, du vibrato, du fortissimo !!! C'est pourquoi Yves décida de crever à l'arrière (Et hop ! Deux points qui le rapprochent de Manu !), tout en ayant la décence de le faire avant l'arrivée de la pluie.
L'instrument avait une fuite

Au final, un petit 46 km avec quasiment 900 m de dénivelé. Nous rangeons les vélos, allons nous sécher un peu, et retrouvons Isabelle, Michèle et Joël au déjeuner. Pour l'instant, pas de nouvelles du premier trio parti sur le parcours Entraygues. Mais nous ne nous inquiétons pas : on sait très bien qu'à leur arrivée ils ne pourront que nous jouer la symphonie qui dira que tout s'est très bien passé, que c'était assez facile, et qu'ils n'ont même pas eu une goutte de pluie.

En les attendant, quelques uns se sont retrouvés dans une salle pour une nouvelle partie de belotte. Il y a une revanche à prendre.

Là non plus, ça n'a pas l'air facile facile...

Demain, nous prendrons le parcours "ESTAING". C'est le plus facile (plutôt le moins difficile) de la semaine. La météo devrait être assez sympa.


C'est enfin à 17h51 que Michèle, qui les guettait depuis des heures, peut photographier l'arrivée des trois "Garennes".
Albano les a tous lâchés !


Philippe

Et enfin Daniel

Bravo aux champions ! Ils ont bien mérité de regarder le match fabuleux du PSG contre Dortmund en demi-finale de la Champion's Ligue.




Apparemment, le PSG a perdu. Ne nous étalons pas sur le sujet, l'article serait bien trop long !


1 commentaire:

JB a dit…

Faites une petite prière, vous etes sur le chemin de Compostelle, Via Podiensis
JB

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